Des portiques de sécurité seront installés dans un tiers des gares de Provence-Alpes-Côte d'Azur courant 2017, à l'issue d'une expérimentation aux Arcs (Var), a indiqué ce vendredi la région, s'attirant les critiques du Front National.
"D'ici à la fin du premier trimestre 2017, le président de Région Christian Estrosi rendra ses arbitrages pour un déploiement en 2017 dans un tiers des gares", a précisé le service de presse de M. Estrosi.Six mois après son élection à la tête de la région PACA, M. Estrosi avait inauguré un premier portique, du type de ceux qu'on trouve dans les aéroports,
pour contrôler les voyageurs entrant dans la gare des Arcs, une promesse de campagne lors des régionales.
Son démontage la semaine dernière a provoqué des réactions étonnées mais la région assure que c'est conforme au calendrier d'une expérimentation prévue pour durer six mois.
"Nous avions raison!", a triomphé de son côté dans un communiqué Marion Maréchal-Le Pen, présidente du groupe FN au conseil régional de Paca, affirmant que M. Estrosi avait promis d'équiper 50% des gares à la fin du premier semestre 2016, "une promesse irréalisable et surtout, un dispositif inefficace et coûteux", selon elle.
Reportage aux Arcs ce vendredi :
6 mois après leur installation par la Région, les portiques de sécurité de la gare des Arcs dans le Var, ont été démontés. Ils n'étaient en place qu'à titre expérimental, pour une durée limité, ils vont être remplacés d'ici quelques semaines par des portiques plus performants.
Intervenants :
Christian Estrosi
Président (LR) du Conseil Régional de la Région PACA et Sébastien Gronnier
CGT Cheminot Les Arcs Sur Argens
Selon elle, M. Estrosi tente de "masquer son échec" avec un nouvel objectif pour 2017 alors que la Région ferait mieux d'augmenter la présence
policière dans les trains et les gares. Le portique expérimental aux Arcs "coûtait 100.000 euros par mois au contribuable", affirme-t-elle.
- Avec AFP -