La préfecture des Bouches-du-Rhône a pris début juin un arrêté qui rappelle l'illégalité des services de type UberPOP et prévoit des "contrôles renforcés". A la clé, des sanctions pénales d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende. A Marseille, des agents ont été déployés sur le terrain.
Les taxis marseillais, aixois et toulonnais ont protesté jeudi et vendredi, lors de journées de mobilisation émaillées de violences, contre la concurrence de ces simples particuliers, qui, sans payer de charges, transportent des clients dans leur véhicule. A la demande du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, les préfets ont pris des arrêtés interdisant l'activité d'UberPOP, déjà proscrite par la loi Thévenoud promulguée fin 2014. Estelle Mathieu et Roger Gasc ont suivi un contrôle dans les rues de Marseille.
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