Ce que l'on sait de l'expulsion qui tourne mal à Draguignan faisant un mort et un blessé

Une expulsion a fini tragiquement mardi à Draguignan dans le Var ce mardi 26 septembre où un locataire prié de quitter son logement depuis 2015 a ouvert le feu et blessé le commissaire de police de la ville avant d'être tué par un tir de riposte. Voici tout ce que l'on sait sur l'affaire.

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► Le déroulé :

"Le commissaire de police Philippe Granata s'était rendu dans un quartier du centre pour procéder à une expulsion avec un huissier et un serrurier. Sur place, voyant que la personne n'ouvrait pas, il a fait appel à deux équipages de police-secours pour l'assister", a relaté le procureur de la République à Draguignan Ivan Auriel.


Une expulsion a fini tragiquement ce mardi 26 septembre à Draguignan où un locataire prié de quitter son logement depuis 2015 a ouvert le feu et blessé le commissaire de police de la ville avant d'être tué par un tir de riposte, a indiqué le parquet.

► L'homme était armé :

"M. Granata a regardé par le trou de la serrure et vu que l'homme tenait quelque chose en main mais sans identifier que ce soit une arme", a-t-il poursuivi. Après ouverture de la porte, le locataire qui depuis deux ans ne répondait à aucun courrier, a tiré à deux ou trois reprises, avec un pistolet.

► Le commissaire blessé

Blessé à l'épaule gauche, le policier a été hospitalisé à Toulon. Son état de santé n'inspirait pas d'inquiétude mardi soir. Comme indiqué dans notre reportage, le balcon d'une voisine d'en face a essuyé un tir intempestif.


► Qui était la victime  ?

Le forcené, âgé de 56 ans, a été blessé mortellement par un tir de riposte d'un autre fonctionnaire de police et il est mort chez lui à 09H50, sans avoir pu être réanimé par le Samu, selon le parquet. Il était visé par une ordonnance d'expulsion depuis 2015, au chômage et vivait reclus, selon les premiers éléments en possession de la justice qui ne prévoit pas d'ouverture d'une information judiciaire. "La police judiciaire et l'IGPN sont saisies. Sauf élément extraordinaire, on a vraiment un cas classique de légitime défense", a précisé M. Auriel. 


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