Le ministre de l'Intérieur vient d'annoncer ce mardi 22 février, que le policier soupçonné de féminicide à Paris a été interpellé par les gendarmes du Var. Il s'est rendu sans heurts.
Le policier soupçonné d'avoir tué sa compagne fin janvier à Paris a été interpellé ce mardi 22 février "sans incident ce matin" après trois semaines de cavale, a annoncé le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin via son compte Twitter.
On apprend ce mercredi, que sa garde à vue a été prolongée et se poursuit dans les locaux de la police judiciaire parisienne.
L'homme, policier, suspecté d'avoir tué sa compagne, a été interpellé sans incident ce matin. Il est désormais à la disposition de la justice.
Gérald Darmanin
Retour sur son arrestation ce mardi 22 février
Selon nos informations, il a contacté vers 9h45 la brigade de gendarmerie afin de signaler sa présence au domicile de son père et ce à Montméyan.
Le policier a été interpellé chez son père.
Montméyan est une commune du Var, proche de Draguignan :
"Rendre sans délai"
Selon le Commandant Gibier du groupement de gendarmerie du Var, Arnaud B. "s'est rendu dans le calme, en douceur". Il a été interpellé à 10H30 et placé en garde à vue pour "homicide volontaire sur conjoint, concubin ou partenaire".
Selon franceinfo, l'arme du policier n'était pas au commissariat et n'avait pas non plus été retrouvée dans l'appartement.
Son père lui avait demandé vendredi dernier de se "rendre sans délai" et invité les personnes qui ont pu l'aider dans sa fuite à se manifester.
Arnaud, si tu me vois, si tu m'entends, si tu vois ce message, je te demande de te rendre sans délai dans un commissariat ou une gendarmerie la plus proche
avait dit son père, Gérard, dans un message vidéo.
L'homme était est recherché depuis le 28 janvier après la découverte du corps de sa compagne âgée de 28 ans et décédée par strangulation, selon l'autopsie.
Son arme de service, son véhicule et des munitions avaient été retrouvés au sud d'Amiens, sur le parking de l'enseigne de fast food Burger King.
Arnaud B. est déjà connu de la justice pour des faits de violences conjugales au préjudice d'une autre victime en 2019 et avait alors bénéficié d'une alternative aux poursuites sous forme d'un stage de sensibilisation au danger des violences conjugales.
Il était aussi sous le coup d'une sanction administrative et ne pouvait plus conserver son pistolet en dehors du travail.
L'enquête est confiée au 2e district de la police judiciaire parisienne ce qui implique le rapatriement d'Arnaud B. vers Paris.