Situé sur la commune de Bormes-les-Mimosas, dans le Var, le fort de Brégançon sera désormais géré directement par l'Elysée et non plus par le Centre des Monuments Nationaux.
Depuis 1968, le fort de Brégançon est une résidence d'État utilisée comme lieu officiel de villégiature du président de la République française. Il est situé sur la commune de Bormes-les-Mimosas, dans le département du Var.
Après le séjour présidentiel à Brégançon, @Figaro_Histoire republie un article du 11 août 1969 "Quand Georges #Pompidou séjournait au Fort de Brégançon en août 1969" : https://t.co/NiDWkyIUFd
— InstitutGPompidou (@IG_Pompidou) 16 mai 2018
Emmanuel et Brigitte Macron y ont d'ailleurs passé le dernier week-end.
L'information est tombée aujourd'hui : la gestion de ce lieu historique ne sera plus assuré par le Centre des monuments nationaux mais bien par l'Elysée.
La présidence a mené une révision globale de ses résidences, qui a conduit à la décision de reprendre en gestion directe le fort, il a désormais vocation à la fois à accueillir le président pour des périodes de repos et des rencontres diplomatiques et des petits sommets
indique la présidence.
Une enveloppe de 150.000 euros par an
En en reprenant l'usage, l'Elysée reprend le financement de ce site pour une enveloppe prévue de 150.000 euros par an, une enveloppe "un peu réduite" par rapport au budget de 200.000 euros consacré ces dernières années par le CMN.
Ces derniers mois, l'Elysée a mené des travaux électriques et de peinture, ainsi que de remise au niveau de la cuisine, selon la présidence.
Un fort prisé par le public
Situé sur la commune de Bormes-les-Mimosas, ce château du XVIIe siècle perché sur un piton rocheux est relié à la côte par une jetée artificielle, doté d'un héliport et d'une petite plage privée. L'intérieur de cette forteresse est assez simple, décoré de meubles années 70.
En 2014, François Hollande avait rendu le fort accessible au public en été, uniquement sur réservation.
L'Elysée assure qu'il restera ouvert au public lorsque le président n'y séjournera pas, en collaboration avec le syndicat d'initiative de Bormes-les-Mimosas.