Quatre personnes poursuivies pour violences en réunion après l'agression d'un élu EELV à la Seyne-sur-Mer

Cinq jours après la violente agression de Hakim Bouaksa, conseiller municipal écologiste venu manifester en opposition à une réunion du parti Reconquête, quatre personnes ont été ce vendredi soir placées sous contrôle judiciaire. Elles seront jugées le 4 juillet.

Interpellées la veille, quatre personnes ont été déférées devant la justice le vendredi 16 juin au soir dans le cadre d'une procédure de comparution immédiate à Toulon.

Le juge des libertés et de la détention les a placées sous contrôle judiciaire jusqu'à leur procès. Elles seront jugées le 4 juillet prochain pour "violences en réunion ayant entrainé une ITT supérieure à 8 jours".

Le procureur de la République de Toulon, Samuel Finielz, nous a confirmé que de nombreuses images de vidéosurveillance avaient permis d'éclairer les enquêteurs sur les circonstances de l'agression.

Dimanche 11 juin, Hakim Bouaksa, conseiller municipal EELV à la Seyne-sur-Mer, participait à un rassemblement de protestation contre la tenue, dans un camping, d'un banquet de militants locaux du parti d'Eric Zemmour, Reconquête. Hakim Bouaksa y est violemment agressé par plusieurs personnes.

Admis aux urgences de l'hôpital Sainte-Musse, il y a été pris en charge pour de multiples blessures, bras cassé, entorse cervicale, traumatisme cranien, entaille à la lèvre, contusions. Le médecin a établi une Incapacité Totale de Travail (ITT) de 30 jours, et l'intéressé a porté plainte.

Questions sur le profil des agresseurs

Les agresseurs d'Hakim Bouaksa participaient-ils au banquet de Reconquête ?

Dès le lendemain des faits, Marine Tondelier la secrétaire nationale d'EELV affirmait dans un communiqué que l'élu varois avait été "frappé par des militants Reconquête", incriminant plus particulièrement le service d'ordre du parti d'Eric Zemmour.

Un élément démenti pour le responsable de Reconquête dans le Var, le maire de Cogolin Marc-Etienne Lansade. Selon lui, il n'y avait aucun service d'ordre puisqu'il s'agissait d'un simple repas.

Selon les premiers éléments, les quatre personnes interpellées seraient des personnes en charge de l'exploitation du camping. Quoi qu'il en soit, précise le procureur de la République, "le côté militant ou non n'est pas un élément déterminant quant aux responsabilités pénales".

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