Christian Estrosi sifflé lors du meeting de François Fillon à Toulon

Christian Estrosi et François Fillon, le vendredi 31 mars à Toulon

Christian Estrosi, président (LR) de la région PACA, a été sifflé par les militants venus assister au discours de François Fillon, le 31 mars à Toulon. 

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Le président de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur avait demandé à François Fillon, empêtré dans ses ennuis judiciaires, de renoncer à la candidature. Christian Estrosi s'est fait siffler, le public scandant "Fillon Fillon" pendant qu'il parlait.



A un peu plus de trois semaines du premier tour, François Fillon, candidat de la droite, a lancé un tonitruant "encore vingt jours pour casser la barraque et stupéfier le système", vendredi 31 mars lors d'un meeting à Toulon (Var). "Maintenant, c'est à vous de jouer!", s'est exclamé l'ex-Premier ministre, devant un zénith comble et de nombreux élus, dont le sénateur-maire de Toulon Hubert Falco, celui de Marseille Jean-Claude Gaudin ou les députés Julien Aubert (Vaucluse), Eric Ciotti, Jean Léonetti et Georges Ginesta (Paca) ou Valérie Boyer (Bouches-du-Rhône).

"Si vous partagez cette espérance d'une France conquérante, alors engagez-vous, mobilisez-vous, foncez sans complexe ; il nous reste 20 jours pour casser la baraque, 20 jours pour stupéfier le système qui se croit installé dans son décor", a lancé M. Fillon.

Les sondages le donnent toujours nettement distancé au soir du premier tour par Marine Le Pen et Emmanuel Macron. Mais ses flèches, l'ancien chef de gouvernement les a décochées contre l'ex-ministre, choisissant d'ignorer la présidente du Front national.

"Désormais, c'est officiel : le Parti socialiste a un nouveau candidat qui a l'appui d'un ex-Premier ministre. Surprise, ce n'est pas celui de la primaire, mais des tractations du printemps. C'est Emmanuel Macron, le protégé de François Hollande", a raillé le candidat de la droite, à propos du ralliement de Manuel Valls à son ancien ministre de l'Economie et non au gagnant de la primaire du PS Benoît Hamon. 

M. Macron, "c'est celui qui a pensé et défini" le programme de Hollande, "qui l'a ensuite appliqué et qui veut le poursuivre avec l'aide de ses anciens collègues", a-t-il insisté. "Emmanuel Hollande, c'est le prince de l'ambiguité, c'est le même flou artistique", a ajouté le député de Paris.

"Le choix est entre le déclin et le sursaut, moi je propose le sursaut" et "je suis le seul à dire les problèmes et à formuler des solutions à la hauteur", a-t-il assuré.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information