Un éclairage serait à l'origine de l'incendie du sous-marin nucléaire La Perle à Toulon en juin dernier

Un éclairage, qui aurait entraîné la combustion d'une feuille de plastique, serait à l'origine de l'incendie qui a ravagé le sous-marin nucléaire La Perle en juin alors qu'il était en rénovation à Toulon. C'est une information du nouveau chef d'état-major de la marine, Pierre Vandier. 

Ce 12 juin à 10 h 35 sur les chantiers de Toulon, un feu se déclare à bord du sous-marin La Perle, l'un des six sous-marins d'attaque nucléaire français, alors en entretien depuis le début de l'année.


Il s'agit d'un bâtiment entré en service en 1993, capable de plonger à plus de 300 mètres. La mission de ses 70 hommes d'équipage est de traquer les bâtiments ennemis, d'escorter le porte-avions, d'effectuer des missions de renseignement à proximité des côtes ennemies ou encore de déployer des forces spéciales. 
Au total, une centaine de pompiers, parmi lesquels les marins-pompiers de la Base navale de Toulon, les pompiers du Service départemental d’incendie et de secours du Var mais aussi un bataillon de marins-pompiers de Marseille dépêchés sur place, et plus de 150 personnes en soutien, interviennent pendant 14 heures pour venir à bout du sinistre. 


Un éclairage à l'origine du sinistre

On pense que l'incendie est né d'un éclairage qui a commencé à consumer une feuille de plastique en vinyle qui était dans un coffret en bois" installé dans le cadre des travaux de rénovation

Amiral Pierre Vandier, nouveau chef d'état-major de la Marine


L''amiral Vandier donne plus d'explications aux  journalistes  à l'issue de sa passation de pouvoir sur le porte-avions Charles de Gaulle, à quai dans le port de Toulon.
Il s'appuie sur les premiers éléments d'une expertise technique.
    

Comme c'était une boîte (...) la constatation du départ de feu a été tardive et ensuite le feu a été extrêmement puissant" à un endroit où "beaucoup d'air" circulait

Amiral Pierre Vandier, nouveau chef d'état-major de la Marine

Le coffret en bois avait été installé pour "éviter de contaminer le bateau" avec "des restes d'amiante" que pouvait contenir la coque, pendant des opérations de
sablage et de peinture.     Les enquêtes techniques et l'enquête judiciaire ouvertes à l'issue de l'incendie sont toujours en cours, a précisé la marine nationale à l'AFP. 

Des expertises complémentaires en cours

 Une "analyse approfondie de l'état du sous-marin" sera présentée à l'automne à la ministre des Armées Florence Parly, a aussi précisé cette dernière, qui était
présente ce mardi à Toulon pour la prise de fonctions de l'amiral Vandier. Ces premiers éléments permettront "d'évaluer tous les scénarios possibles et  d'apprécier de quelle manière" le sous-marin "peut être réparé et remis à la mer", a déclaré la ministre.
"Courant octobre, on décidera si on peut reconstruire ce navire et dans quelles conditions, ou si le coût et les aspects techniques font qu'il faudra trouver d'autres solutions", a aussi précisé le nouveau patron de la marine.  

Le sous-marin en maintenance à Toulon

Le bâtiment "faisait l'objet d'une maintenance majeure depuis plusieurs mois" et "aucun combustible nucléaire, aucune arme, ni missile, ni torpille, ni munition n'était à bord", avaient précisé les autorités au moment de l'incendie. "Le bâtiment était quasi vide, complètement mis à nu". 
    
 
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