Le Conseil national de l'enseignement supérieur autorise Laroussi Oueslati, ex-président de l'université de Toulon, à reprendre ses activités d'enseignant et de chercheur. Il avait été radié à vie de la fonction publique après pour avoir été condamné pour un trafic d'inscriptions d'étudiants.
En décembre 2016, Laroussi Oueslati a été condamné en appel à deux ans de prison avec sursis et 20.000 euros d'amende pour avoir pris part à un trafic d'inscriptions d'étudiants chinois à la rentrée universitaire 2008-2009.
L'affaire avait commencé fin 2008 quand un maître de conférences avait porté plainte pour un "éventuel trafic de diplômes au profit d'étudiants chinois" à l'Institut d'administration des entreprises (IAE) de l'université.
Rappel des faits :
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Peu après, une enseignante avait fait l'objet d'une tentative de corruption par courriel, puis c'est au directeur de l'IAE qu'on avait proposé 100.000 euros s'il aidait des étudiants chinois maîtrisant mal le français à réussir leurs examens.
Durant l'enquête, plusieurs témoignages avaient fait état "d'une augmentation exponentielle des étudiants chinois ne maîtrisant pas le français". Certains ont évoqué des contreparties: 1.000 euros au président d'université et 2.000 pour les tenants de la filière chinoise.