Agression d'un élu à Lauris : le maire renonce à démissionner finalement

Après l'agression d'un élu par un habitant le 13 juin, le maire de Lauris (Vaucluse) André Rousset et sa majorité avaient annoncé leur démission. Ils font finalement machine arrière.

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"Il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis". Le maire de Lauris (Vaucluse) André Rousset, qui avait annoncé lundi vouloir démissionner après l'agression d'un adjoint par un habitant de sa ville, est finalement revenu sur sa décision, a-t-il expliqué ce mercredi 21 juin à l'AFP. "Après en avoir discuté avec la sous-préfète, nous avons décidé de ne pas mettre en application notre annonce".

Mon but était de sensibiliser et que cela fasse réagir. Et ça a fait son effet.

André Rousset

AFP

L'édile de 72 ans avait annoncé lundi que lui et les membres de son groupe majoritaire au conseil municipal allaient présenter leur démission à la préfecture du Vaucluse. Par ce geste, ils voulaient réagir à l'agression le 13 juin d'un des adjoints, Thierry Dernis. Un habitant du village avait demandé de l'aide après les violents orages ayant touché la région et sa maison. L'adjoint avait, selon M. Rousset, été violemment plaqué contre un mur et avait dû se réfugier dans sa voiture, recevant au passage insultes et menaces de mort.

Mercredi, la préfecture du département a déclaré à l'AFP n'avoir été "destinataire d'aucune lettre de démission de la part du maire de Lauris".

L'annonce en début de semaine de sa démission s'inscrivait dans un contexte de lassitude répandu chez certains élus, de plus en plus souvent confrontés à des incivilités, voire parfois à des actes de violence, commis par des administrés mécontents.

Avec AFP. 

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