A Ansouis dans le Lubéron, un agriculteur recueille des animaux maltraités ou réformés pour leur offrir une fin de vie décente et leur éviter d'aller à l'abattoir. Une maison de retraite pour animaux en quelque sorte. Il aimerait aujourd'hui la développer.
Installé depuis 2010 avec sa famille à Ansouis, petite localité du Lubéron, Mickaël Cavalier est à la tête d'un élevage de poules pondeuses. Il produit également des céréales et des fruits.
Il a fait le choix d'une agriculture raisonnée, respectueuse de l'environnement. Ainsi il n'utilise aucun antibiotique et fabrique lui-même son compost à base de déchets verts et de fumier. Comme il aime à le dire:
C'est ainsi qu'avec la même logique il accueille bénévolement des animaux réformés, destinés aux abattoirs, en fin de vie, malades ou abandonnés. Cerise sur le gâteau pour ces "anciens", il les soigne de manière naturelle, notamment par voie homéopathique et en leur accordant beaucoup d'attention.Une gestion de son exploitation qui intègre le respect de tous les éléments, animal, végétal, eau et sol.
Actuellement il héberge trois chèvres, Zizou, le Bouc et Caramel. Un poney de 30 ans aussi, Boule qui était maltraité sans oublier des anciennes poules pondeuses , dans une caravane mobile qu'il a spécialement aménagée à cet effet.
Son projet :
Aujourd'hui Mickaël souhaite acquérir un abri mobile qui lui permettrait d'augmenter ses capacités d'accueil et d'offrir ainsi une fin de vie correcte à plus d'animaux encore.
Pour cela, il a lancé un appel à dons via le site de financement participatif Miimosa. Il a besoin de 5000 euros pour mener à bien ce projet entièrement bénévole.
Pour aider Mickaël et ces animaux en fin de vie, il faut se rendre sur le site de Miimosa et faire un don pour le projet "un abri pour nos chèvres".