Enquête pour meurtre, torture, barbarie, autopsie, suspects... ce que l'on sait de la mort d'une jeune femme à Avignon

Au lendemain de la découverte d’une jeune femme de 24 ans assassinée dans son appartement dans le centre-ville d'Avignon, l’autopsie pratiquée mercredi a révélé que la victime, violemment frappée, a été étranglée.

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Les investigations policières se poursuivent deux jours après la mort violente d’une jeune femme de 24 ans, à son domicile, le mardi 10 décembre, dans une petite rue du centre d’Avignon. Une enquête pour "meurtre, actes de torture et de barbarie en bande organisée" a été ouverte. Les investigations ont été confiées à la division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS). Les premiers éléments de l'enquête permettent de retracer ce qui a pu se passer dans ce studio de la rue de la Balance, près de la place de l'Horloge, dans le centre d’Avignon. France 3 Provence-Alpes détaille ce que l’on sait de cette affaire.

Des coups portés au visage et au corps

Lundi, la mère de Barbara, 24 ans, s'inquiète de messages alarmants envoyés par sa fille, qui souffre de schizophrénie. Toute la journée, elle tente de la joindre, mais elle n'a aucune réponse à ses textos. N'y tenant plus, mardi matin, elle demande aux pompiers de forcer l'entrée. Vers 10h30, ils entrent dans l'appartement avec des policiers. Ils découvrent le corps ensanglanté, le bas du corps dénudé, gisant sur le sol. La victime présente de nombreuses marques de coups violents portés au visage et au corps, de source proche de l'enquête. Le crime ne fait aucun doute.

Des amis toxicos et des anciens détenus

La jeune femme, qui se faisait appeler Erica, était consommatrice régulière de plusieurs sortes de stupéfiants, selon la même source policière. Les enquêteurs s'intéressent à ses fréquentations et aux personnes présentes chez elle au cours du week-end pour reconstituer le fil des événements, notamment des marginaux, toxicomanes et anciens détenus. La police scientifique a fait des prélèvements ADN. Des produits stupéfiants ont été découverts sur place en petite quantité, des joints et une pipe à crack. 

Plusieurs personnes ont été auditionnées en tant que témoins, il n'y a pas eu d'interpellation pour l'heure. 

L'autopsie révèle une mort par strangulation 

Le mobile du meurtre n'est pas encore établi. Une dette ? Un moment de décompensation avec une altercation qui a dégénéré ? Un crime crapuleux ? Les enquêteurs n'excluent aucune piste.

L’autopsie pratiquée mercredi a révélé que le décès remonte à lundi matin et que les multiples coups portés ne sont pas la cause de la mort. Les examens ont révélé que la victime est décédée par strangulation. L'hypothèse de violences sexuelles envisagée dans un premier temps, en raison du corps en partie dénudé, a été par ailleurs écartée, précise-t-on encore de source policière.

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