Les Carrières de Lumières et le Château des Baux-de-Provence, sont de nouveau ouverts, après deux mois de confinement. L’exposition Dalí, L’énigme sans fin est enfin dévoilée au public.
C’était l’une des expositions les plus attendues aux Baux-de-Provence, celle autour de l’artiste Salvador Dalí. La jeunesse, et la pensée souvent impénétrable du peintre catalan sont mises en lumière, dans un univers hypnotique. Le tout arrangé à la sauce psychédélique de Pink Floyd pour la mise en musique.
La programmation du printemps 2020 s’annonçait "exceptionnelle".
Après seulement 10 petits jours, et une fréquentation prometteuse début mars, les Carrières ont dû éteindre la lumière.
"Avec le confinement, nous avons perdu près de 190.000 visiteurs", explique le directeur des Carrières. "Les mois d’avril, et surtout de mai, avec les vacances et les ponts, ce n’est pas anodin. Nous ne les rattraperons pas", ajoute-t-il.
Dès maintenant, il compte sur une clientèle locale, pour rattraper la saison perdue : "Cette année, les étrangers qui représentent 10% de notre fréquentation ne viendront pas. Heureusement nous avons une clientèle à 70% régionale, j’espère que les gens seront au rendez-vous".
Des débuts timides depuis la réouverture mercredi, avec 250 à 300 visiteurs par jour, mais qui devraient monter en puissance durant l’été.
Mais avant ça, les premiers visiteurs savourent "une visite quasiment privée" !
Comme cette famille venue de Nîmes, dès les premiers jours d’ouverture : "l’année dernière au 1er janvier, c’était noir de monde. Cette fois-ci, on a voulu en profiter, avant que tout le monde arrive", raconte-t-elle.
Au Château des Baux-de-Provence, même démarrage en douceur.
"L’année dernière, il y a avait énormément de monde au mois d’août, là on est très peu, c’est très agréable", dit l’une des visiteuses.
Un autre visiteur, respectant lui aussi la réglementation des 100 km conclut : "ce n’est pas la peine d’aller bien loin pour voir des belles choses !".