Dans l'affaire du chantage présumé contre Mathieu Valbuena, Karim Benzema a été placé en garde à vue ce mercredi 4 novembre par la Police Judiciaire de Versailles.
Karim Benzema a été placé en garde à vue ce mercredi 4 novembre dans les locaux de la police judiciaire de Versailles dans le cadre de l'affaire de chantage présumé contre Mathieu Valbuena. Le mois dernier, Djibril Cissé avait également été placé en garde à vue dans cette affaire avant d'être relâché.
Dans quelle mesure le joueur connaissait l'existence de cette vidéo ?
L'attaquant français du Real Madrid s'est rendu peu avant 09H00 à la Police Judiciaire avant d'être placé en garde à vue, a confirmé le parquet de Versailles, qui s'est refusé à tout autre commentaire. Les enquêteurs cherchent notamment à déterminer dans quelle mesure Karim Benzema connaissait l'existence de cette vidéo intime où apparaît Mathieu Valbuena et qui avait été subtilisée par des maîtres-chanteurs. Selon une source proche de l'enquête, le joueur madrilène avait évoqué l'existence de cette vidéo à son équipier début octobre, lors d'un rassemblement de l'équipe de France. Il en aurait eu connaissance après qu'un de ses proches eut été contacté par les maîtres-chanteurs présumés, dans le but d'utiliser Karim Benzema dans leur entreprise de chantage. L'audition de Karim Benzema doit déterminer si la conversation avec Mathieu Valbuena relevait du conseil amical ou, au contraire, de l'incitation à payer les maîtres-chanteurs. Une information judiciaire a été ouverte le 31 juillet à Versailles pour "chantage et participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un délit puni d'au moins cinq ans d'emprisonnement".Dans cette affaire 3 personnes mises en examen
Les trois maîtres-chanteurs présumés, qui gravitent dans l'entourage de plusieurs joueurs de football, ont été mis en examen et placés en détention provisoire mi-octobre.Un autre ancien international français, Djibril Cissé, ex-équipier de Valbuena à l'OM, avait également été entendu par la police le 13 octobre, mais rapidement libéré sans être poursuivi. Une source proche de l'enquête avait alors indiqué à l'AFP qu'il était de "bonne foi".