Les taxis marseillais ont remporté une bataille. La préfecture des Bouches-du-Rhône rappelle l'illégalité des services "type UberPOP" et prévoit des contrôles renforcés. Une nouvelle rencontre est prévue le 30 juin pour faire un bilan de ces contrôles.
La préfecture des Bouches-du-Rhône a pris un arrêté qui rappelle "que le transport à titre onéreux de personnes (de type Uber Pop) est illégal" et "que les conducteurs qui exerceraient illégalement la profession de taxi ou de conducteur de VTC, s'exposeraient à des sanctions pénales d'un an d'emprisonnement et de 15.000 euros d'amende pouvant être assorties de peines complémentaires de suspension du permis de conduire pendant cinq ans ainsi que de la confiscation du véhicule".
Contrôles ciblés en juin
L'arrêté prévoit "des contrôles renforcés et ciblés" à partir de mardi "sur l'exercice illégal du transport de personnes à titre onéreux" qui seront "poursuivis de manière intensive tout au long du mois de juin". Les taxis et les représentants de l'Etat ont prévu de se rencontrer à nouveau le 30 juin pour un bilan de ces contrôles. "On a obtenu l'engagement du renforcement des contrôles et le rappel de l'illégalité des sessions de recrutement d'Uber", a déclaré Rachid Boudjema, secrétaire général des taxis marseillais.Maintenant, il faut que les personnes qui conduisent leurs véhicules pour Uber POP soient arrêtés",
a insisté Frédéric Guenou, président de l'union des taxis indépendants de France, qui a publié l'arrêté du préfet Michel Cadot.