Après plusieurs plans sociaux, et une reprise in extremis en avril dernier la fonderie de Fumel manque de bras aujourd'hui. Les lignes de production tournent à plein régime au point de devoir recruter parmi les anciens licenciés.
Après avoir licencié, la fonderie manque maintenant de main d'oeuvre. Situation pour le moins paradoxale, mais qui s'explique par une bonne nouvelle. L'usine va bien, elle fait face à des commandes plus élevées que ce qui avait été envisagé.
L'usine prévoyait en effet 300 000 euros de commandes par mois. Mais rien que la semaine dernière elle aurait reçu 350 000 euros de commandes en Inde, aux USA, et en Allemagne.
Un carnet de commandes bien rempli, mais il n'y a pas assez de fondeurs pour les honorer. Il en manquerait au moins cinq. Deux personnes qui étaient parties lors du plan social de 2014 ont beau avoir été recrutées cela ne suffit pas.
Le temps presse donc, d'autant que l'usine espère bien avoir à nouveau comme client Caterpillar.
Le reportage complet ce soir dans votre 19/20 en Aquitaine.