L’association pour le développement du Pays d’Aurillac reçoit pendant deux jours 25 étudiantes en orthophonie de Bordeaux. Une opération séduction pour tenter de convaincre ces jeunes de venir s’installer dans le Cantal.
La pénurie d’orthophonistes n’épargne pas le Cantal. L’association pour le développement du Pays d’Aurillac cherche à séduire de jeunes diplômés. Pendant deux jours, des étudiantes de Bordeaux ont répondu à l’invitation. Mercredi, des professionnels de santé en charge de patients atteints de troubles de la communication orale ou écrite ont échangé avec ces étudiantes. Celles-ci ont pu prendre la mesure de la qualité des soins dispensés à Aurillac.
Si l’éloignement de leurs proches reste un frein à leur installation dans le Cantal, ces étudiantes semblent avoir été séduites.
« Si j’arrive dans cette région, je pourrais très vite avoir une patientèle » explique cette étudiante de Bordeaux. « C’est très vendeur, ça donne vraiment envie d’être dans une petite ville » poursuit cette autre future orthophoniste. Toutes insistent également sur la qualité de vie et l’environnement du bassin d’Aurillac.
« Il semblerait que certaines étudiantes soient d’accord pour venir en stage. Cela débouchera peut-être sur un travail dans le Cantal » confie, prudente, Thérèse Beauvallet, future retraitée qui exerce dans le cadre hospitalier.
Chaque année, en France, 10.000 étudiants sont candidats au concours d'entrée pour devenir orthophoniste alors que les écoles n'ouvrent que 850 places. Tous les établissements où l'on enseigne l'orthophonie ont été sollicités pour participer à ces journées. Seule l’école de Bordeaux a répondu favorablement à cette invitation.