Faute de subventions, Stéphane Chaudesaigues, le créateur du festival de tatouage jette l'éponge. Implanté depuis 2013 dans le petit village de Chaudes-Aigues Cantal Ink a été un vrai succès populaire en 2017. Mais les organisateurs ne se sentent absolument pas soutenus et préfèrent abandonner.
Est-ce qu’on fait peur ?C’est la question que se pose Stéphane Chaudesaigues, l’organisateur du festival de tatouage de Chaudes-Aigues dans le Cantal. Crée en 2013 Cantal Ink a très bien fonctionné en 2017 réussissant à attirer dans ce petit village de Cantal près de 14000 personnes pour sa cinquième édition. Au programme un salon de tatouages avec quelques-uns des plus grands noms du secteur venus de France et du monde entier. Mais aussi des shows moto, des défilés, des concerts gratuits.
Il n'y aura pas de sixième édition
Un événement en grande partie porté sur des fonds privés, et Stéphane Chaudesaiges de s’interroger « Des événements de bien moindre importance sont largement subventionnés par le département et la région. Est-ce que le tatouage est stigmatisant ?»
Actuellemnt le département du Cantal subventionne Cantal Ink à hauteur de 2500 euros. Le festival fait également appel à des partenaires privés.
Un appel aux pouvoirs publics
Mais dans l’état actuel les organisateurs préfèrent jeter l’éponge, il n’y aura pas de sixième édition en 2018. En 2015 déjà, faute de soutiens financiers, la troisième édition, baptisée Tatouage au village avait vu son périmètre largement diminué. Mais aujourd’hui Stéphane Chaudesaigues désormais installé comme tatoueur dans le village du Cantal ne veut pas d’une nouvelle édition au rabais.
La balle semble désormais dans le camp des pouvoirs publics.
Le communique de l'équipe annonçant la fin du festival est ici