"Dimanche en politique" : quel avenir pour le Lyon -Turin ?

Deux experts, l'un favorable au Lyon-Turin, l'autre farouchement hostile au projet, s'affrontent dans "Dimanche en politique". Paul Satis et Olivier Michel ont repris les arguments des télespectateurs, pour ou contre, et replacé le débat dans la campagne présidentielle.          

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Officiellement, le débat est clos. Un accord international a été signé entre la France et l'Italie,  puis ratifié par les parlements nationaux, de part et d'autre des Alpes. Mais devant l'ampleur du chantier, sa durée et le montant de l'investissement, 26 milliards d'euros, la question reste toujours d'actualité.

L'opinion publique, profondément divisée, s'interroge toujours sur la pertinence de cet investissement colossal : Faut-il vraiment construire le Lyon -Turin ? N'y a -il pas des solutions moins onéreuses et plus efficaces pour réduire le trafic des poids-lourds dans les vallées alpines et réduire la pollution ?     

La campagne présidentielle en France laisse apparaître de nouvelles fractures politiques sur le sujet . Si Emmanuel Macron défend manifestement la construction du tunnel, la ligne politique incarnée par B.Hamon préconise plutôt "une conférence de consensus". Autant dire que le projet est d'ores et déjà compromis, sacrifié au nom de l'accord électoral  signé avec les écologistes, résolument opposés au Lyon -Turin. Pourtant, la majorité socialiste actuelle soutient toujours le projet.Le Front National réclame pour sa part son abandon définitif . Quant à F. Fillon, il souhaite revoir les grands projets d'infrastructures selon les réelles capacités financières du pays.

Olivier Michel fait le point sur le positionnement respectif des candidats à la présidentielle :Daniel Ibanez, économiste des procédures collectives, est un opposant historique du projet. Il souligne qu'en Italie, tous les gouvernements qui ont milité pour le Lyon -Turin ont perdu les élections qui ont suivi . Une forme de désaveu qui symboliserait l'opposition des populations alpines au projet. Pour lui, la pseudo unanimité autour du Lyon -Turin aurait volé en éclats, en France aussi .   

Pour Stéphane Giuggino, délégué général pour le comité de la Transalpine, en revanche , "une puissante dynamique s'est déjà exprimée" pour le Lyon -Turin après 25 ans de traités internationaux qui représenteraient "une quasi unanimité politique".Il souligne qu'un milliard d'euros a d'ores et déjà été investi et que 400 personnes y travaillent. Et donc que "le projet est sur les rails" . 

Un extrait de l'échange entre Daniel Ibanez et Stéphane Giuggino :
Les internautes étaient invités dans la semaine à nous faire connaître leur propre avis. Vous avez été nombreux à répondre à la question : "Lyon-Turin : chance ou gabegie?". Olivier Michel livre un apreçu des réponses qui nous sont parvenues :                           

Pour voir l'intégralité de l'émission, diffusée dimanche 26 mars, c'est ici :  






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