Macron, Le Pen et Mélenchon, trois des principaux candidats à la présidentielle ont choisi Lyon ce week-end pour confronter leurs programmes. Si les assises nationales du FN se sont tenues devant les militants, le public d'E. Macron et de J-L Melenchon n'était pas conquis d'avance
Lyon, capitale politique le temps d'un week-end. Macron, Le Pen et Mélenchon avaient décidé d'y tenir meeting au même moment et ce n'était pas vraiment un hasard. Chacun voulant manifestement évaluer sa popularité et se mesurer aux autres en regroupant le plus de monde possible dans un épreuve de force par foules interposées.
E. Macron avait choisi un dispositif à l'américaine pour fédérer le plus possible à droite et à gauche au Palais de sports de Gerland. Jean Luc Mélenchon avait,lui, imaginé une retransmission holographique entre Lyon et Paris pour se dédoubler et frapper les esprits .Enfin Marine Le Pen avait choisi la salle 3000, nécessairement plus contenue, pour présenter son programme présidentiel à ses sympthisants.
Les uns et les autres ont tous fait salle comble, réussissant une belle démonstration de force . E. Macron et J.Luc Mélenchon ont réussi à dépasser la jauge initiale en rassemblant aussi beaucoup de monde à l'extérieur devant des écrans géants. Un public qui n'était pas composé que de militants engagés. Pour certains, venus forger leurs convictions, c'était bien le premier meeting politique auquel ils assistaient.
Dans un communiqué, Lutte Ouvrière dénonce "le défilé des amis déclarés des patrons à Lyon". Par la voix de Cyril Duvinage, candidat aux législatives dans le Rhône, Lutte Ouvrière moque tour à tour "la bourgeoise Marine Le Pen "qui se prétend « candidate du peuple», Macron, "ex-banquier, ex-ministre de Hollande, père de la loi Macron et parrain de la loi travail" et "Mélenchon qui veut faire croire que le sort des travailleurs peut changer juste en votant pour lui". Lutte Ouvrière annonce la tenue d'un prochain meeting le 12 avril à Lyon avec Nathalie Arthaud.