Avec l’été et les fortes chaleurs, tout le monde cherche à se rafraîchir. Aller dans un plan d’eau, en bord de rivière, ou à la piscine… Mais certains évitent la foule et viennent directement dans des piscines privées et même chez les fabricants de piscine de Clermont-Ferrand.
Le squat de piscine n’est pas un phénomène nouveau. Mais avec les fortes chaleurs, depuis le début du mois de mai, le phénomène est en recrudescence. Le magasin Desjoyaux, fabricant de piscine, qui se trouve à Aubière, est un habitué du squat de piscine. Tous les ans, c’est le même rituel. « Dès qu’il fait beau, cette année depuis le mois de mai, ça nous arrive tous les soirs », explique un collaborateur de l’entreprise.
Malgré le portail, ils sont nombreux à passer au-delà et à profiter de la piscine extérieure du fabricant. Ce sont les seuls à avoir une piscine exposée en extérieur. Mais pour l’entreprise, le problème est d’autant plus ennuyeux que « tous les matins, quand on arrive, c’est saccagé. On trouve de tout : des téléphones, des bières, des bouteilles de champagne,… et même des excréments, continue le collaborateur. Il y a même de la casse parfois : le dallage ou l’éclairage ». Tous les ans, le magasin porte plainte, mais sans résultat. « Il y a des rondes mais c’est une zone commerciale et artisanale, il n’y a personne le soir. Du coup même le dimanche après-midi, en plein jour, il y a des personnes qui viennent ».
Une trentaine de personnes dans une piscine
Chaque année aussi, les habitants des résidences privées avec piscine découvrent que leur piscine est squattée par des personnes qu’ils ne connaissent pas. Selon le commissariat de Clermont-Ferrand, ce genre de phénomène arrive par série. Mais depuis l’affaire du squat de la piscine de Morgan Parra, aucune nouvelle plainte n’a été enregistrée. A l’exception d’un hôtel de l’agglomération clermontoise qui, lui, aurait vu sa piscine envahie par une trentaine de personnes. Depuis, la résidence s’est équipée de grillage et de caméras de surveillance.