Michelin et ses collectionneurs d’objets dérivés sont connus en Auvergne. Mais du côté de Montluçon, il y a aussi l’histoire des usines Dunlop. Jean-Christophe Lecocq collectionne quelques 3 000 objets de cette marque de pneu. Il a décidé de vendre certaines de ses pièces aux enchères.
En Auvergne, Michelin et ses collectionneurs d'objets dérivés sont connus voire même reconnus. Et du côté de Montluçon, c'est l'histoire des usines Dunlop qui domine. A 49 ans, Jean-Christophe Lecocq a rassemblé 3 000 pièces de collections de cette autre marque de pneu. Il a décidé d'ailleurs d'en vendre quelques unes aux enchères.
C'est à ses 17 ans qu'il a commencé sa collection. Sa première trouvaille, un panneau qu'il a trouvé dans un fossé. « J’étais en train de faire un tour en moto dans les alentours. Tout d’un coup, je me suis retrouvé dans un fossé. Juste à côté, il y avait le panneau qui était tombé il y a des années sans doute ». Il a imédiatement eu envie de monter une collection. Depuis il écume les brocantes à la recherche d'objets de la célèbre marque de pneus. D'ailleurs, à la fermeture du site de Montluçon, il récupère tout ce qui pourrait le rapprocher de près ou de loin de l'inventeur écossais, John Boy Dunlop.
Des pièces de plus de 120 ans
Jean-Christophe est un vrai passionné. Comme tous, il s'est renseigné et il en connaît un rayon sur cette marque. « Ce qui me plait c’est plus l'histoire en fin de compte. » Celle de John Boy Dunlop, un vétérinaire devenu grand industriel. « Il a fini par ouvrir des milliers d’usine et à faire travailler des milliers de personnes sur cette planète », préciseUne trentaine d'années plus tard, Jean-Christophe a accumulé près de 3000 objets. A l'image de la marque clermontoise au Bibendum, il voulait en faire un musée. En vain. Aujourd'hui il vend donc une partie de son trésor. « Quand je regarde les enchères, la seule que je pourrais dire c’est que ces objets soient bien acceptés dans leur nouvel habitat avec des propriétaires qui vont les garder, qui vont les choyer comme moi », explique avec un petit pincement au coeur le collectionneur. Certaines de ses pièces ont tout de même plus de 120 ans et font partie de l'histoire de l'automobile.
La page Dunlop se tourne pour Jean-Christophe Lecocq. Il gardera toujours un œil plein de nostalgie sur cette partie de l'histoire industrielle montluçonnaise.