Une répression sanglante a suivi des manifestations nationalistes en Algérie, le jour de la signature de l'Armistice, le 8 mai 45. A Rennes, ville jumelée à Sétif, cette commémoration prend une importance particulière.
Après les manifestations liées aux commémorations de la capitulation Allemande, la ville de rennes n'oublie jamais celle du massacre de Sétif, qui a eu lieu le même jour. Après la signature, une manifestation autorisée a réunit 10 000 personnes. Mais après qu'un jeune ait été abattu par la police pour avoir brandi un drapeau algérien, cette manifestation nationaliste dégénère.
Commémoration du massacre de Setif en présence de la maire du Rennes et du consul d'Algérie. pic.twitter.com/2yMdne6XbA
— Ben (@LarbiBenchiha) May 8, 2015
Le mouvement s'est étendu ensuite à Guelma et Kherrata, ainsi que dans la petite Kabylie, et la répression qui s'ensuit fait entre 5000 et 10 000 victimes entre le 8 et le 22 mai.
Commémoration du massacre de Setif en présence du mouvement de la paix et de l'association des berbères de Bretagne. pic.twitter.com/RyUuV0HJcb
— Ben (@LarbiBenchiha) May 8, 2015
Selon l'historien Charles-Robert Ageron, cet événement "a servi de référence et de répétition générale à l'insurrection victorieuse de 1954". La FRance a tardivement reconnu sa responsabilité "officielle". C'était en 2005 lors d'un discours de l'ambassadeur, qui a qualifié la répression de l'époque de "tragédie inexcusable".