Jacqueline Sauvage quitte le centre pénitentiaire de Saran lundi pour le Centre National d'Evaluation (CNE) de Réau (Seine-et-Marne). Sa dangerosité y sera évaluée pendant six semaines.
Condamnée à dix ans de prison pour avoir tué son mari violent, Jacqueline Sauvage a bénéficié d'une grâce partielle le 31 janvier. Une remise gracieuse de sa peine, accordée par le président de la République, et qui permet à Jacqueline Sauvage d'espérer une libération conditionnelle et de passer outre la peine de sûreté, période normalement incompressible sur laquelle aucun aménagement n'est possible.
Elle doit auparavant se soumettre à un examen de dangerosité, à une évaluation psychologique et médicale qui va durer six semaines au CNE de Réau en Seine-et-Marne. Après cela, la commission pluridisciplinaire des mesures de sûreté, présidée notamment par le préfet du département et un bâtonnier, devra décider si elle est favorable à sa libération.
►video : Transfert de Jacqueline Sauvage en Seine-et-Marne.
La loirétaine a quitté le 8 février le centre pénitentiaire de Orléans-Saran. >> Les précisions d'Arnaud Moreau