Le Rinnovu a choisi Ponte Novu pour présenter sa démarche pour les territoriales. Cette dernière comprend : un référendum sur l'autodétermination dans 10 ans, et des propositions sociales et économiques résolument anticapitalistes.
Le lieu de la bataille de Ponte Novu, ou le symbole d’une renaissance pour le combat politique du Rinnovu. Écarté de l’union nationaliste, le parti trace son chemin vers les territoriales. Son chef de fil a déjà bien en tête le calendrier pour remettre la Corse en route vers la souveraineté.
Le projet se fera en deux étapes. « La première c’est d’imposer au président Macron durant sa mandature l’obtention de pouvoirs législatifs de plein droit sur des éléments fondamentaux du type autonomie de la Sardaigne.
Ensuite, l’exercice de ses pouvoirs transférés pendant 10 années pleines et en 2032 un scrutin d’autodétermination, avec un référendum avec un choix simple : le statu quo, qui serait un statut antérieur d’autonomie, ou une souveraineté pleine et entière », indique Paul-Félix Benedetti, tête de liste du Rinnovu pour les élections territoriales.
Une liste présentée dimanche prochain
Logements moins chers, corsisation des emplois, accès au foncier ou encore meilleure répartition des richesses, c’est une politique à dominante sociale et antilibérale que veut mettre en œuvre le Rinnovu. « Il va falloir se positionner pour toute cette jeunesse, ces personnes âgées, que ce soit dans les cités, que ça soit dans nos villages. Pour que ces gens puissent avoir accès à une vie normale », précise Jean-Baptiste Arena, troisième colistier du Rinnovu pour les élections territoriales.
Le programme annoncé, il reste maintenant la liste à présenter. Outre la numéro deux, Brigitte Artily, et Jean-Baptiste Arena en numéro trois, le Rinnovu veut s’ouvrir à la société civile, à l’image de Jean-Marc Lanfranchi, ancien bâtonnier d’Ajaccio.
Les 63 noms seront connus dans leur intégralité dimanche prochain, lors de l’inauguration du local de campagne.