Le camping a le vent en poupe et c’est aussi grâce à son offre d’hébergement, de plus en plus aboutie, selon la Fédération corse de l'hôtellerie en plein air (FCHPA) qui a réuni ses adhérents pour son assemblée générale annuelle vendredi.
Des rues entières de mobil-homes, des habitations légères ou résidences mobiles de loisir, HLL ou RML… Exit la tente de fortune, les places de camping, en Corse comme ailleurs, c'est désormais, cela.
En 2016, la fréquentation de l’hôtellerie de plein air est restée stable selon l’Insee, avec 4,1 millions de nuitées de mai à septembre.
Mais au fil du temps, les campeurs se détournent des emplacements nus au profit des emplacements équipés, note l’institut. Ces derniers représentent désormais 42 % des nuitées, contre seulement 30 % cinq ans auparavant.
Toutefois, ces changements majeurs dans l'économie du camping s'accompagnent de contraintes administratives plus importantes pour des établissements souvent situés en bord de mer et soumis à des règles urbanistiques strictes.
Les professionnels, pour qui les campings "ne sont pas des zones aménagées à usage d’habitation sans être non plus des zones naturelles", espèrent les assouplir.
"Je considère que le camping est un aménagement particulier", explique Jean Michel Rioche, avocat de la FCHPA. "Je suggère qu'en droit de l’urbanisme, l’on créé un secteur avec une réglementation particulière concernant spécifiquement les campings."
La FCHPA compte un tiers des 170 campings de la Corse, parmi lesquels des 3, 4 ou 5 étoiles.