Nicolas Sarkozy en meeting à Nîmes : le retour de l'autorité

A 3 jours du scrutin du 1er tour des primaires de la droite et du centre, Nicolas Sarkozy tenait meeting à Nîmes. Baisse des impôts pour les entreprises et retour du contrôle aux frontières, le candidat aux primaires de la droite promet un retour de l'autorité. Revoir le discours de Nicolas Sarkozy.

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Nicolas Sarkozy était en meeting ce vendredi soir à Nîmes, Alain Juppé à Lille et François Fillon au Palais des Congrès de Paris. Bruno Le Maire sera en Corrèze, Nathalie Kosciusko-Morizet dans le Tarn et Jean-Frédéric Poisson à Marseille.
Derniers meetings avant le premier tour des primaires du 20 novembre.

A Nîmes, Nicolas Sarkozy a proposé de remettre en question le regroupement familial, de supprimer le port du voile dans les universités, de rétablir le contrôle aux frontières, de rétablir l'autorité. "Je serais le président de l'autorité le 7 mai 2017. Je sonnerais la fin de la récréation."a-t-il affirmé. Ce discours très à droite a été applaudi par près de 4 000 personnes. L'ancien président a clairement dit qu'il ne gouvernera plus avec le centre mais avec une vraie majorité. Il cite les fidèles François Baroin, Luc Châtel ou encore Brice Hortefeux. Yvan Lachaud et Jean-Paul Fournier le maire de Nîmes étaient sur l'estrade.

A revoir


Les sondages

François Fillon est jugé le plus convaincant par 33% des sondés, selon une étude d'Elabe pour BFMTV, contre 32% pour Alain Juppé et 18% pour Nicolas Sarkozy.
Selon un sondage d'Opinionway pour Le Point, Alain Juppé (30%) devance François Fillon (25%) et Nicolas Sarkozy (13%). Mais M. Fillon est en tête chez les électeurs certains d'aller voter dimanche au premier tour de la primaire (38% contre 26% à M. Juppé et 23% à M. Sarkozy).
Au duel annoncé Juppé/Sarkozy, les commentateurs évoquent désormais une bataille à trois au dénouement impossible à prédire.
"Juppé, Sarkozy, Fillon: une finale à trois", titre Le Monde, enquête électorale du Cevipof à l'appui dans laquelle il apparaît que François Fillon "gagne 10 points en un mois".Nicolas Sarkozy a provoqué le premier temps fort du troisième débat télévisé de la primaire de la droite en accusant "d'indignité" le journaliste qui l'interrogeait sur les accusations de Ziad Takkiedine sur un possible financement libyen de sa campagne de 2007.

La sortie de Sarkozy sur France 2 lors du 3ème débat

"Quelle indignité. Nous sommes sur le service public. Vous n'avez pas honte de donner écho à un homme qui a fait de la prison, qui a été condamné à d'innombrables reprises pour diffamation et qui est un menteur ? Ce n'est pas l'idée que je me faisais du service public. C'est une honte", a lancé à David Pujadas l'ancien président, visiblement excédé, après 15 minutes d'échanges diffusés sur France 2 et Europe 1.
Après des déclarations fracassantes au site Mediapart, l'intermédiaire franco-libanais Ziad Takieddine a "confirmé" devant les enquêteurs avoir remis des valises d'espèces à M. Sarkozy et son camp avant la présidentielle de 2007, sans toutefois prouver que l'argent était destiné au financement de la campagne.
Auparavant, les échanges avaient porté sur la candidature à l'Elysée d'Emmanuel Macron, annoncée mercredi. "C'est un problème pour la gauche", a assuré Alain Juppé, en perte dans les sondages. "On a fait vingt minutes dans le dernier débat sur François Bayrou. Peut-être qu'on peut éviter de faire 20 minutes de débats sur Macron et passer à autre chose", a lancé Nathalie Kosciusko-Morizet.

 

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