Le piratage du site internet du Toulouse Football Club dont le club avait affirmé être la victime jeudi était en réalité un coup monté par ses soins, a reconnu le club dimanche.
Le yéti, qui affirmait jeudi dans une vidéo sur le site être le responsable du piratage et réclamait que l'on serve de la tartiflette dans les buvettes du Stadium, a donné samedi soir le coup d'envoi fictif du match TFC-Lorient. Une rencontre qui a vu le club toulousain s'incliner (2-3).
Coup monté
Face aux interrogations, une source au sein du club a finalement reconnu que le piratage n'était en fait qu'un coup monté. Cette opération de communication était destinée notamment à faire la promotion d'un gestionnaire de stations pyrénéennes, partenaire de la Winter Party du club, qui proposait des animations autour des sports d'hiver, en marge du match. Le speaker du Stade était d'ailleurs habillé samedi en tenue de ski.
Le club a persisté dans le bluff puis a cédé
Confronté à la circonspection de la presse alors que le club est un habitué des coups pour faire parler de lui sur les réseaux sociaux, un porte-parole avait pourtant affirmé jeudi qu'il s'agissait "entièrement d'un piratage".
Une autre source au sein du club avait même évoqué un éventuel "préjudice" au niveau des ventes de billets sur le site et n'avait pas exclu d'"aller plus loin" sur le plan judiciaire si le préjudice financier était avéré.