VIDEO - Brigitte Barèges en réaction à sa mise en examen : "Il n'y a jamais eu d'emplois fictifs, c'est un complot"

La maire (Les Républicains) de Montauban a réagi pour la première fois depuis sa mise en examen pour détournement de fonds publics et son placement sous contrôle judiciaire, ce jeudi soir en direct sur le plateau du 19/20 de France 3 Midi-Pyrénées.

Moins de 24 heures après sa mise en examen pour détournements de fonds publics et son placement sous contrôle judiciaire avec le versement d'une caution de 100.000 euros, la maire (Les Républicains) de Montauban Brigitte Barèges a réservé sa première réaction aux téléspectateurs du 19/20 de France 3 Midi-Pyrénées.

Elle affirme notamment que "le seul avantage" de sa garde à vue, c'est qu'elle a été confrontée à Jean-Paul Fourment (ancien chargé de communication de la ville de Montauban) et que celui-ci a reconnu ne jamais avoir été un emploi fictif le concernant. 

C'est un complot politique"

"C'est un complot politique et médiatique, a-t-elle indiqué, orchestré par Valérie Rabault et Jean-Michel Baylet, et relayé de manière scandaleuse par le parquet avec cette garde à vue inutile et vexatoire". Faisant référence à Eric Woerth, elle poursuit en parlant de "complot politique au plus haut niveau".
Elle nie totalement avoir mis en place un système d'emplois fictifs à la mairie de Montauban et annonce faire appel de sa caution pénale de 100 000 euros. 

Une garde à vue inutile et vexatoire"






EN VIDEO / l'interview intégrale de Brigitte Barèges par Marie-Sophie Lacarrau
Brigitte Barèges a été mise en examen après deux jours de garde à vue dans les locaux de la police judiciaire à Toulouse. Une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Toulouse concernant une suspicion d'emplois fictifs à la mairie de Montauban. 

Brigitte Barèges avait été placée en garde à vue mardi matin, en même temps que trois autres personnes : son ancien chargé de communication et ex directeur de campagne pour les municipales de 2014, Jean-Paul Fourment, son ancien directeur de cabinet, Stéphane Bensmaine, et le directeur du quotidien local Le Petit Journal, proche de la mairie, Alain Paga.

Jean-Paul Fourment, qui avait lui-même révélé l'affaire en transmettant le dossier aux élus socialistes de la ville Roland Garrigues et la députée Valérie Rabault, qui l'avaient fait suivre à la justice, a été mis en examen pour "recel de fonds publics détournés par personne dépositaire de l'autorité publique ou investie d'une mission de service public". Stéphane Bensmaine, lui, a été mise en examen pour "complicité de détournement de fonds publics détournés par personne dépositaire de l'autorité publique ou investie d'une mission de service public".


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