La SNCF aurait accepté de programmer 18,5 navettes aller-retour entre Paris et Bordeaux à partir de 2017. Seulement 13,5 allers-retours étaient prévus initialement .
La proposition de départ de la SNCF, soit 13,5 allers-retours par jours était jugée insuffisante par la Région ALPC et la ville de Bordeaux. Après plusieurs mois de négociation, Alain Juppé et Alain Rousset auraient donc réussi à conclure un accord avec la SNCF sur 18,5 navettes TGV quotidiennes.
Si la SNCF n'a pas encore confirmé cet accord, le maire de Bordeaux aurait annoncé que l'offre d'allers-retours entre Paris en Bordeaux serait de 18,5 par jour à partir de juillet 2017.
Alain Juppé et Alian Rousset réclamaient 19 allers-retours. Le groupe Lisea espérait la même chose.
Vinci est le principal actionnaire de Lisea. Le groupe pilote le PPP (Partenariat Public-Privé) qui finance la construction de la ligne et en sera le gestionnaire des 340 kilomètres séparant Tours de Bordeaux pendant 50 ans.
Afin de rembourser son investissement pour les travaux, Lisea percevra les péages de SNCF-Mobilités.
Davantage de rotations entrainent forcément un coût plus important pour la SNCF en péage. C'est la raison pour laquelle Guillaume Pépy voulait privilégier les nouvelles rames à deux étages, donc moins d'aller-retour (et moins de péages) pour autant de passagers transportés.
LGV SEA : @alainjuppe et @al_rousset ont gagné la bataille des allers-retours plombant les comptes de #SNCF https://t.co/hlsrNAfiBF
— Conducteur SNCF (@Conducteur_SNCF) 30 mars 2016
L'accord aurait été trouvé en jouant sur le coût des péages entre Paris et Tours et entre Tours et Bordeaux.
Les explications de Christian Broucaret, président de la Fédération Nationale des Associations d'Usagers des Transports