À Coulaures, près de Périgueux, les fermetures de commerces se multiplient. Les rideaux sont tirés sans trouver de repreneur. Un phénomène qui désole les habitants et touche de plus en plus les centres-villes, selon un rapport de l'Inspection générale des finances (IGF).
À Coulaures, en Dordogne, impossible d'acheter son pain ou d'aller boire un verre. Tour à tour, les commerces tirent le rideau sans trouver de repreneur.
"C'est triste pour le village, pour les Coulorois et Couloroises", regrette la maire, Corinne Ducrocq. En cause : la conjoncture économique, mais également des tensions entre l'élue et plusieurs commerces qui estiment ne pas avoir été soutenus.
D'ici deux ans, un bâtiment communal accueillant des commerces devrait cependant voir le jour à Coulaures, afin de relancer l'économie locale.
En dépit des tensions locales, le phénomène d'augmentation de la vacance commerciale, qui voit nombre de locaux commerciaux fermer sans trouver de repreneur, croît depuis plusieurs années.
Selon un rapport sur la revitalisation commerciale des centres-villes, publié jeudi 20 octobre par l’Inspection générale des finances (IGF) et le Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD), la Nouvelle-Aquitaine ne fait pas exception.
En témoigne cette carte, publiée par Le Monde, recensant les villes les plus touchées par la vacance commerciale :
Selon Le Monde, les villes de moins de 100 000 habitants seraient les plus touchées. "Si le commerce est d’abord l’affaire des commerçants, il revient aux élus, responsables de la ville et de l'intercommunalité, d'engager et de mettre en œuvre une stratégie globale adaptée à la situation de leur territoire et de leurs centralités", souligne le rapport.