La basilique du Sacré-Cœur de Montmartre à Paris a été la cible de tags anarchistes découverts ce mercredi matin. En pleine campagne électorale, cette profanation a été unanimement condamnée.
A quatre jours des municipales, des élus et candidats parisiens, socialistes, UMP et Front national, ont condamné mercredi 19 mars des inscriptions insultantes portées à l'entrée de la basilique du Sacré-Coeur, un des monuments les plus visités de la capitale.
"Ni Dieu, ni maître, ni Etat", "A bas toute autorité", "Feu aux chapelles" pouvait-on notamment lire sur la porte et le parvis de la basilique, d'après une photo mise en ligne sur son site par Philippe Martel, candidat FN-RBM dans le 18e arrondissement, où se situe le Sacré-Coeur.
Dans la foulée, de nombreux politiques se sont manifestés pour dénoncer cet acte de profanation.
Le ministre de l'Intérieur et des cultes Manuel Valls a lui aussi condamné "avec la plus grande fermeté les inscriptions écrites, au cours de la nuit de lundi à mardi, sur les murs et les piliers extérieurs de la Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre." Le ministre poursuit en déclarant que "ces inscriptions sont une offense aux fidèles catholiques et une atteinte grave à un monument emblématique du patrimoine architectural parisien". Il rappelle que "chaque fois qu’un lieu de culte est ainsi visé, ce sont les fondements de notre République qui sont contestés".
Le ministère de l'Intérieur précise que "tout est mis en œuvre pour identifier et interpeller les auteurs de ces actes afin qu’ils en répondent devant la justice."
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