Des céréales à l'impression 3D au salon de l'agriculture

Les céréales c'est peut-être bon à manger, mais c'est aussi une excellente matière première pour fabriquer des bioplastiques. Démonstration sur le stand de Passion Céréales où e-Motion Tech, une jeune sart-up toulousaine, présente et commercialise son imprimante 3D et son filament issu du blé. 

Au rayon des nouvelles technologies, je demande l'imprimante 3D et ses prototypes en bioplastique !
Drôle d'endroit pour une rencontre en trois dimensions - a priori - que le salon de l'agriculture. C'est que les céréales sont parfois là où on ne les attend pas. Dans une bobine de fil bleu par exemple, comme celle que présente la société e-Motion Tech pour fabriquer les petits objets qui "sortent" de cette fameuse imprimante.

Cette entreprise toulousaine créée il y a trois ans s'est spécialisée dans la conception d'imprimantes 3D, et plus particulièrement dans la fabrication de pièces pour imprimantes 3D par une imprimante 3D...  Mais elle permet également tout un tas d'autres applications, pour les professionnels (bureaux d'études, industriels, etc), la formation (pour aborder la mécanique, l'électronique ou la programmation) comme pour les bricoleurs avertis et branchés, les "makers" qui peuvent se lancer dans la réalisation de maquettes, de boîtiers pour cartes électroniques ou de pièces pour robot pour ne citer que quelques exemples.


Amidon et fibres de céréales

De la rencontre d'e-Motion Tech avec une autre entreprise du Sud-Ouest, Végéplast, implantée à Tarbes et tournée vers les bioplastiques, est né un filament conçu à partir d'amidon et de fibres de céréales. Peut-être l'aviez-vous déjà aperçu au salon de l'agriculture l'an dernier ? La nouveauté cette année, c'est qu'il est commercialisé et en différents coloris naturels, bleu, vert, noir ou blanc-gris.

Franck Liguori, l'un des co-fondateurs d'e-Motion Tech, en explique de façon limpide le processus.
En 45 minutes, à partir du modèle conçu par un logiciel 3D, la machine fabrique donc de petits objets 100% biodégradables. De quelques semaines jusqu'à un an selon l'épaisseur de la pièce, son taux de remplissage et les conditions climatiques. Un grand plus pour l'environnement.

Quelques images valent mieux qu'un long discours, voici donc ci-dessous un aperçu du processus de fabrication:


Avec des coûts de production très concurrentiels (20 centimes la pièce de 50 grammes) pour l'impression et un filament en bioplastique à 20€ le kilo, "on est moins cher que les Chinois" affirme Franck Liguori.
Pour les intéressés, cette imprimante vendue en kit coûte 400€. 

 

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