Dans la capitale, les musées du Louvre et d'Orsay ont fermé leurs portes pour évacuer les oeuvres stockées dans leurs réserves, deux sites de la Bibliothèque nationale de France sont eux aussi fermés.
Ce matin, pont d'Austerlitz à 10 heures: le niveau de la Seine était monté à 5,64 m, alors qu'il n'était que de 1,25 m dimanche et devrait atteindre un "pic" dans la journée, au-delà de 6,20 m, selon l'organisme de prévention des crues. Face à cette montée des eaux les musées du Louvre et d'Orsay ont fermé pour évacuer des oeuvres stockées dans leurs réserves, deux sites de la Bibliothèque nationale de France sont eux aussi fermés.
La direction du musée d'Orsay annonce que le musée est fermé jusqu'à mardi
Le musée d'Orsay est fermé ce vendredi et jusqu'à mardi pour procéder à l'évacuation, en raison des risques d'inondation, des oeuvres stockées dans ses réserves, a indiqué la direction. Le musée, avait déjà annulé sa nocturne jeudi et fermé à 18 heures pour permettre la mise en place de son "plan de protection" contre la crue de la Seine. Les oeuvres menacées doivent être transportées jusqu'aux salles d'exposition, dans les étages supérieurs du bâtiment.Le musée du Louvre, situé en bordure de la Seine, sera également fermé vendredi pour permettre la mise à l'abri "à titre préventif" des oeuvres stockées dans les réserves. Il restera fermé jusqu'à mardi inclus.
Mise en sécurité des œuvres situées en zones inondables par les agents du musée du Louvre #CrueParis pic.twitter.com/Qw45QCeh6A
— Musée du Louvre (@MuseeLouvre) 3 juin 2016
Deux sites parisiens de la Bibliothèque nationale de France, François-Mitterrand et l'Arsenal, seront fermés au public vendredi en raison de la crue de la Seine, même si aucune oeuvre n'est menacée, a-t-on appris jeudi auprès de l'institution. "Aucune des oeuvres abritées dans les deux sites concernés n'est en danger et aucune évacuation n'est prévue", a souligné la BnF. La fermeture s'opère dans le cadre du plan de protection contre les inondations établi en 2007, a précisé l'institution.
► Voir le reportage de Nicole Bappel