Crèche de Noël démontée en Vendée : Manuel Valls "Attention à ne pas nous diviser"

La semaine passée, le tribunal administratif de Nantes avait demandé, au nom du respect du principe de laïcité, au Conseil Général de Vendée de démonter sa crèche installée à l'approche des fêtes. Invité du JT de France 2, dimanche soir Manuel Valls s'est exprimé à ce sujet.

"A ma place, j'ai du mal à commenter une décision de justice (...) Faisons attention à ne pas nous diviser. Aujourd'hui nous allons nous diviser sur la présence de crèches dans les espaces publics ? Ce n'est pas ce que demandent les Français. Il y a suffisamment de sujets graves pour débattre, faisons attention à tout cequi divise notre société." a déclaré le Premier ministre socialiste.

Nathalie Kosciusko-Morizet, numéro deux de l'UMP, a regretté ce lundi matin sur Europe 1 que l'on "ouvre une guerre" sur les crèches de Noël. "Les ardents défenseurs de la laïcité ne doivent pas se retrouver en position de sectarisme", a demandé NKM. "On n'a pas à faire succéder à des guerres de religion des guerres de laïcité", juge la vice-présidente déléguée de l'UMP. "La crèche, c'est un fait culturel", "c'est une réalité, c'est très présent dans l'art".

La semaine passée, le sénateur Bruno Retailleau, président du Conseil Général de Vendée, s'est exprimé dès la prise de décision rendue par le Tribunal Administratif de Nantes

Pourquoi dans ce cas ne pas interdire la galette des rois à l’Elysée, et la croix occitane sur le logo de la mairie de Toulouse ?

ajoutant que le Conseil Général de Vendée usera de tous les recours possibles : "Nous irons jusqu’au bout, devant le Conseil d’Etat et jusqu’à la Cour Européenne des Droits de l’Homme s’il le faut."

Saisi par la fédération de la Libre pensée, le tribunal administratif de Nantes a enjoint le conseil général de la Vendée, vieille terre de tradition catholique, à démonter la crèche de la Nativité qu'il avait l'habitude d'installer chaque année dans le hall de l'hôtel du département.

Le tribunal s'est fondé notamment sur l'article 28 de la loi de 1905 de séparation des Eglises et de l'Etat. Celui-ci interdit "d'élever ou d'apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit, à l'exception des édifices servant au culte, des terrains de sépulture dans les cimetières, des monuments funéraires ainsi que des musées ou expositions".





 

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité