Jour de manifestation pour les auto-écoles "traditionnelles" à Nantes, un peu moins de 200 véhicules pour l'essentiel du grand ouest venus dénoncer les plateformes d'apprentissage de la conduite, à l'instar d'Ornikar présent à Nantes depuis peu.
"Une école de conduite n'est pas un commerce". C'est l'un des messages qu'aimeraient faire passer les professionnels de l'enseignement de la conduite. Inquiets et fâchés de l'arrivée de concurrents au statut ambigu.Ces travailleurs indépendants bénévoles ne sont pas rémunérés directement, c'est la location de leur véhicule qui leur fournit un salaire...Illégitime, voire illégal selon les auto-écoles traditionnelles qui sont venues demander leur interdiction d'exercer auprès du préfet...elles souhaitent l'intervention de l'URSAFF et de la Direction du Travail. L'autre argument principal mis en avant pour contrer ces plateformes, s'appuie sur l'enseignement personnalisé et le suivi des jeunes en particulier.
Quant au coût, ils plaident pour l'instauration d'un fonds de solidarité afin que le permis à un euro par jour soit accessible à tous.
Notre reportage en vidéo
(reportage Vincent Raynal, damien Raveleau et Stéphane Hérel)