François Fillon : "qui imagine le général de Gaulle mis en examen ?"

Chez lui à Sablé-sur-Sarthe, François Fillon, candidat à la primaire de la droite, a attaqué dimanche son rival Nicolas Sarkozy sur ses démêlés avec la justice en posant la question : "Qui imagine un seul instant le général de Gaulle mis en examen ?".

"Il ne sert à rien de parler d'autorité quand on n'est pas soi-même irréprochable", a lancé l'ex-Premier ministre de Nicolas Sarkozy à Sablé-sur-Sarthe, dans un discours truffé d'attaques contre l'ancien chef de l'État, mis en examen dans deux affaires.

"Qui imagine un seul instant le général de Gaulle mis en examen ?"

François Fillon


"Avoir une haute idée de la politique signifie que ceux qui briguent la confiance des Français doivent en être dignes. Ceux qui ne respectent pas les lois de la République ne devraient pas pouvoir se présenter devant les électeurs", a constaté le député de Paris.
 

Qui imagine le général de Gaulle mis en examen ?

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"L'élection présidentielle ne peut pas se réduire aux enjeux sécuritaires pour mieux oublier les 6 millions de chômeurs et les 2.000 milliards de dettes", a aussi affirmé l'ex-Premier ministre, distancé dans les sondages pour la primaire des 20 et 27 novembre.
"Je ne perds pas mes nerfs. Je ne participe pas au concours Lépine des solutions les plus stupides et les plus imbéciles, censées lutter contre le terrorisme. Non, enfermer des dizaines de milliers de suspects sans contrôle et sans jugement ne réduira pas le risque d'attentat mais l'aggravera", a-t-il souligné en faisant référence à la proposition de Nicolas Sarkozy de mettre en "rétention surveillée" les fichés S.

Autre pique : "Non, l'État de droit n'est pas un obstacle à la lutte contre le terrorisme, c'est au contraire la meilleure arme contre les totalitaires qui en
veulent à nos libertés" alors que l'ancien chef de l'Etat a repoussé d'un revers de main les "arguties juridiques" qui empêcheraient de lutter contre le terrorisme.

"Je suis candidat à la présidence de la République pour lui rendre sa dignité"


L'ancien Premier ministre, qui au final a rendu hommage à son mentor le gaulliste social Philippe Séguin, a expliqué qu'il avait été "loyal et discipliné" en 2012 alors qu'il avait "la conviction" qu'il "pouvait battre François Hollande".

avec AFP
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