Le printemps est là, les allergies aussi. La trêve hivernale a été de courte durée. Plus de 6 millions de Français déclarent des allergies aux pollens, soit 20% de la population.
Avec la douceur de ce début de printemps, la végétation bourgeonne. Les premières allergies aux pollens sont déjà manifestes, ceux de la famille du bouleau notamment.
Eternuements, nez qui coule ou yeux qui rougissent, les personnes les plus sensibles doivent déjà suivre le traitement de base de médicaments antihistaminiques.
Le risque allergique est établi par le RNSA (Réseau National de Surveillance Aérobiologique) et peut être consulté en temps réel sur son site. Selon lui, le pic n'est pas encore atteint dans la Région. Mais la vigilance s'impose.
Des risques sur la santé
La rhinite allergique, appelée plus communément "rhume des foins" est un facteur de risque important de survenue de l’asthme. Il le multiplie par 4. Les conséquences de l'inhalation des allergènes ne sont pas à prendre à la légère.L'asthme allergique se manifeste par des troubles respiratoires (respiration sifflante), un sentiment d'oppression thoracique, des épisodes récidivants de toux ou un essoufflement après un effort. Seul un spécialiste peut identifier les différents stades de gravité de l'asthme.
Quelques recommandations afin de réduire les symptômes
- S'informer sur la présence dans l'air des pollens allergisants sur le site internet du RNSA.
- Eviter de pratiquer des activités de plein-air (tondre la pelouse, ramasser des feuilles...) lorsque les concentrations de pollens sont élevées.
- Se protéger les yeux avec des lunettes de soleil
- Se doucher régulièrement
- Eviter le contact de la fumée du tabac qui peut amplifier les symptômes allergiques.
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