Le célèbre aventurier avait installé ses chiens et des activités autour de la montagne à Vassieux-en-Vercors, dans la Drôme. Il évoque avant tout des difficultés financières.
Finalement, Nicolas Vanier a jeté l’éponge, annonçant officiellement sur son site et la page facebook de son camp , ce mardi 24 juin à la mi-journée, qu’il fermait le camp. "Cette décision douloureuse était inévitable", a-t-il précisé. Avant d’ajouter : "Pendant cinq ans, le camp a offert du rêve à ceux qui nous ont fait l’amitié de venir nous voir, tout en perdant beaucoup d’argent. Le gérant, en accord avec les associés dont je fais partie, a donc pris, la mort dans l’âme, la seule décision qui s’imposait : fermer et déposer le bilan".
Un camp qui avait des opposants
Le village de vacances créé et inauguré le 3 février 2011 par l'aventurier Nicolas Vanier suscitait l'opposition de nombreux riverains.
Il s'aggissait pourtant d'un petit village de vacances « 100% écolo », avec des yourtes, des tipis, des panneaux photovoltaïques, des éoliennes, un potager bio, des chiens de traîneau ou des chevaux et créé, à l'écart du village de Vassieux-en-Vercors (Drôme).
Cette structure, qui pouvai héberger une bonne vingtaine de convives et voulait leur « donner envie de faire quelque chose pour la planète », alimentait pourtant la polémique. Des habitants du coin, une poignée d'élus locaux et une association environnementale reprochaient au globe-trotteur de ne pas avoir respecté des règles d'urbanisme. Le député de la Drôme, Hervé Mariton (UMP), avait même annoncé qu'il ne se rendrait pas à l'inauguration. Le maire de Vassieux-en-Vercors, Michel Repellin, tentait, lui, d'apaiser la situation.
Des difficultés de voisinage
En décembre 2013, deux chiens fuguent du camp. Ils finissent par rentrer mais sont "couverts de sang". Une responsable du camp alerte alors les gendarmes de la brigade de La Chapelle-en-Vercors. Après investigations sur le secteur, c’est dans une bergerie que les militaires découvraient que deux brebis d’un troupeau de 36 bêtes avaient été tuées. Plusieurs autres brebis avaient été blessés.Un troupeau de ce même éleveur avait déjà été attaqué en juin 2012 par deux chiens du camp Vanier. Six brebis et cinq agneaux avaient été tués. Ce jour-là, l’éleveur avait abattu les deux chiens. L'éleveur avait porté plainte contre le camp de l'explorateur Nicolas Vanier.
Selon nos confrères du Dauphiné Libéré "le camp devait faire l'objet, le 7 juillet prochain, d’un contrôle vétérinaire par les services préfectoraux de la Drôme", une visite déterminante pour son avenir. L'explorateur a finalement choisit d'écrire lui même la fin de cette histoire qu'il avait souhaité merveilleuse...