Le moustique-tigre colonise de plus en plus de départements. Après s'être installé dans le sud, le voilà établi maintenant dans la vallée du Rhône pour remonter jusqu'en Saône et Loire et en Savoie. Chaleur et fortes précipitations facilitent son développement. Il faut rester vigilant.
Le moustique-tigre est susceptible de transmettre différents virus dont les plus connus sont ceux de la dengue et du chikungunya, des affections tropicales qui ne sont pas à prendre à la légère : Elles peuvent donner lieu à des maladies très invalidantes. Si la transmission du virus n'est pas automatique, elle présente un risque sérieux et il faut donc éviter de donner au moustique les moyens de se développer en nombre.
La carte communiquée aujourd'hui donne à voir une progression des zones où le moustique-tigre a été signalé et où il a donc élu domicile :
Le site officiel "vigilance-moustiques.com établit un point précis de la situation : "En 2014, l’espèce a colonisé la quasi-totalité des départements des Alpes-Maritimes, du Var, des Bouches-du-Rhône, de la Haute-Corse et de la Corse-du-Sud. L’espèce est également implantée dans des communes des Alpes-de-Haute-Provence, du Vaucluse, de l’Hérault du Gard, de l’Aude, des Pyrénées-Orientales, de la Haute-Garonne, du Lot-et-Garonne, de l’Ardèche, de la Drôme, de l’Isère, de la Gironde, de la Saone-et-Loire, de la Savoie et du Rhône. Des interceptions (identification de la présence et contrôle) sont également régulièrement réalisées à d’autres points du territoire."
La nouvelle carte publiée aujourd'hui se veut plus alarmante. Elle indique que la Saône et Loire et la Savoie qui étaient encore en orange avec des signalements ponctuels, passe maintenant en rouge avec la certitude d' "un moustique-tigre implanté et actif et un risque d'épidémie identifié".
Le moustique progresse donc sur notre territoire et il convient de limiter au maximum les sources d'eau stagnantes qui lui permettent de prospérer : Très prosaîquement, les coupelles de pots de fleur ou les récipients sans évacuation qui prennent la pluie. Car l'alternance de périodes de fortes chaleurs et de grosses intempéries multiplie les risques de prolifération. Chaque citoyen est d'ailleurs appelé à signaler lui-même la présence du moustique-tigre pour compléter les relevés faits ici et là et contribuer ainsi à son repérage.