A la une de vos journaux ce vendredi, l’ouverture des négociations de l’Unédic qui s’annoncent particulièrement délicates, le débat sur la fin de vie à l’hôpital, mais aussi le secteur du film d’animation français qui espère être la star des Oscars à Hollywood.
A l’occasion du coup d’envoi des négociations de l’Unedic, Les Echos titrent sur « les idées chocs des grands patrons ». Car si les partenaires sociaux semblent tentés par un statu quo, y compris le MEDEF, dit le journal, l’association des 100 plus grandes entreprises de France prône un durcissement conséquent du côté de l’ouverture des droits, de la durée, et du montant des indemnisations.
Pour l’Humanité il faut faire « plus et mieux », mais évidemment dans l’autre sens. Le quotidien communiste rappelle que seul 47% des chômeurs sont indemnisés, que le nombre de demandeurs d’emploi en fin de droit ne cesse d’augmenter et que les CDD sont de plus en plus nombreux.
Mais comment trancher, avec une dette cumulée qui frôle les 18 milliards d’euros ? Le Parisien / Aujourd’hui en France évoque les grandes disparités de traitement en Europe et appelle à la retenue car « le débat met en jeu trop de familles pour souffrir de caricatures ou de voir les partenaires sociaux s’enfermer dans des postures.»
Lire aussi l'article de francetvinfo sur les enjeux des négociations.
Également dans la presse, des questions sur la fin de vie après la décision de la justice de ne pas autoriser l’hôpital de Reims à cesser de maintenir en vie Vincent Lambert, plongé dans un état de conscience minimale depuis 5 ans. Pour Le Figaro « La justice a donc décidé qu’un homme puisse rester en vie ».
Ce n’est pas aussi simple pour Libération qui évoque « une mort suspendue ». Au delà de l’aspect médical le journal explique que ce dossier divise violemment une famille. Que ce choix de fin de vie avait été fait en accord avec sa femme. Ses parents et la justice en ont décidé autrement. « Est-ce- aux juges de faire de la médecine ? »
Les Echos mettent en avant le secteur du film d’animation français qui espère être la star des Oscars à Hollywood, puisque sur les 5 films sélectionnés dans cette catégorie, 2 ont été fabriqués en France, « Moi moche et méchant » mais aussi « Ernest et Célestine ». Verdit le 2 mars.
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