Revue de presse: Manuel Valls en quête de confiance

A la Une de vos journaux: Manuel Valls met la pression sur les député socialistes avant le vote de confiance à l'Assemblée, les remous provoqués par les propositions du Medef pour relancer l'activité économique et la coalition des nations contre l'Etat Islamique.

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« Si d’ici 3 à 6 mois la situation ne s’est pas inversée, ce sera foutu »
Les mots sont de Manuel Valls à la Une du Monde et sonnent comme un avertissement aux députés socialistes en, ce jour de vote de confiance à l’Assemblée Nationale.
Face aux critiques dans sa majorité le premier ministre a choisi de dramatiser l’enjeu de ce 16 septembre sur le mode « La confiance ou le chaos » en annonçant le FN aux portes du pouvoir.
En chute libre lui aussi dans les sondages Manuel Valls, en cas de blocage sur le vote du budget en octobre serait prêt à se tourner vers le centre comme l’avait fait Michel Rocard ou à appliquer l’article 49-3.
 
L’Humanité s’inquiète du pessimisme du premier ministre et estime qu’il est bien difficile d’aller chercher une confiance quand on n’y croit plus soi même.
 
Le premier ministre reçoit un soutien à double tranchant de Pierre Gattaz dans Aujourd’hui en France.
Le patron des patrons estime que le « Modèle social  français a vécu et il encourage Manuel Valls à aller encore plus vite et plus fort en levant les tabous sur les 35 heures, les seuils sociaux ou le travail le dimanche.
 
« Intox » s’étouffe Libération qui passe au crible les mesures jugées antisociales caricaturales et contre-productives d’un Medef encouragé par la bienveillance de l’exécutif.
Ainsi la suppression de 2 jours fériés ne créerait pas 100 000 emplois mais 15 000.
Pour Eric Decouty, le Medef finit par renvoyer l’image d’un patronat qui demande sans cesse des efforts aux salariés sans rien donner en retour.
 
Mais finalement « Une autre politique est elle possible ?
C’est à cette question que La Croix tente de répondre en passant au banc d’essai différentes options de politique économique.
Face à une ligne gouvernementale de relance de l’investissement  qui tarde à produire ses effets, la relance par la consommation, l’assouplissement du marché du travail ou la sortie de l’Euro présentent de sérieux écueils.
L’espoir peut venir de la réorientation de fait de la politique européenne vers un arrêt de la baisse des déficits à marche forcée.
 
Le Figaro prend acte de la guerre déclarée par une trentaine de nations à l’Etat Islamique hier à Paris.
Libération s’étonne de l’étrange retrait des pays arabes dans ce dossier.
Les monarchies sunnites pourtant menacées paraissent peu désireuses de participer aux frappes simplement parce que certaines grandes familles ont financé directement ces groupes terroristes.
 
Le Monde vous propose d’embarquer avec Nathalie Guibert première femme à avoir vécu dans un sous marin nucléaire d’attaque. La journaliste a passé un mois en immersion dans un monde qui va s’ouvrir aux femmes en 2017. Une plongée passionnante à vivre toute cette semaine.
 
On refermera cette revue de presse avec le regard de Plantu en Une du Monde sur les idées de Pierre Gattaz pour relancer l’économie. François Hollande apprécie moyennement.

A lire également dans la presse régionale
 
 
Deux millions de français n’ont pas un accès suffisant à l’eau.
Sous le titre « Eau : les collectivités « invitées » à expérimenter le tarif social », Le Midi Libre rappelle l’existence de la loi Brottes du 15 avril 2013 qui permet aux communes de mettre en place « des structures tarifaires à visée sociales ».
Une loi qui ne demande qu’à être…appliquée.
 
Nice Matin annonce en Une l’arrivée à Nice, comme à Bordeaux et à Toulouse de la société Uber qui propose un nouveau service par lequel  « Les particuliers vont concurrencer les taxis ».
Le concept vient des Etats-Unis. Uber Pop propose aux clients d’être transportés par d’autres particuliers dans des voitures personnelles. Les taxis sont vent debout contre cette pratique que la Direction générale de la concurrence a décidé de combattre l’accusant de « pratiques commerciales trompeuses.
Uber interdit en Allemagne existe dans 200 villes dans le monde
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