L'Amérique noire en colère après la décision de ne pas juger le policier blanc auteur des coups de feu qui ont tué un jeune à Ferguson. L'amiante menace non seulement les ouvriers mais aussi les riverains des usines qui l'ont utilisé. Nicolas Sarkozy se pose en rassembleur dans le Figaro.
L’Amérique se retrouve face à ses vieux démons racistes, après la décision d’un jury populaire de ne pas renvoyer devant un tribunal le policier blanc qui a tué un jeune homme noir à Ferguson cet été alors qu’il était désarmé. Cela sonne comme une injustice, dit Libération en une pour les Noirs-américains qui manifestent dans tout le pays. Cette décision montre, explique le journal, que le pays est loin d’avoir dépassé ses fractures raciales.
C’est un nouveau scandale de l’amiante, et il fait froid dans le dos. Selon le Parisien / Aujourd’hui en France, les autorités recherchent des élèves qui ont fréquenté une école d’Aulnay-sous-Bois située à proximité d’une usine d’amiante entre 1938 et 1975. Autrement dit on ne parle plus seulement d’ouvriers qui ont été en contact direct avec la substance dangereuse, mais aussi des riverains, ce qui élargit énormément le problème sanitaire.
Nicolas Sarkozy accorde un long entretien au Figaro. Il se pose en rassembleur, une guerre avec Alain Juppé serait suicidaire, dit-il. Les sifflets au dernier meeting ? Il ne les a pas entendus, et de toute façon il ne veux pas baillonner les militants. Il valide l’idée d’une primaire avant la présidentielle et côté projet, se prononce pour la disparition de l’ISF, l’impôt sur les grandes fortunes. Marine le Pen ? oui dit-il, il y a un risque qu’elle soit au second tour en 2017.
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Paris Normandie se réjouit avec ce titre plein d'emphase : "Le jour où la Normandie est née". Le quotidien rappelle que dans 400 jours tout pile Haute et Basse Normandie s'uniront. Moins d'euphorie en Picardie. Selon le Courrier Picard la future union avec le Nord-Pas-de-Calais provoque déjà des remous. Il y a aussi des craintes financières, comme l'explique sur son site France 3 Languedoc-Roussillon : Que vont devenir les sommes allouées par l'Etat aux régions après fusion ?
La fin de la publicité dans l'espace publique à Grenoble donne de l'espoir aux "déboulonneurs", ces militants qui font des opérations commandos contre l'affichage à outrance. Ils s'expriment dans Nord-Eclair. Dans la cité alpine, les habitants eux-même sont partagés. Certains, interrogés par France 3, trouvent que la pub dans la ville n'est pas si envahissante.
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