A travers les archives de l'INA, nous vous emmenons cette semaine au coeur des élections cantonales. Candidats, micros-trottoirs et affichages ... Nous nous sommes arrêtés sur quelques images fortes, drôles ou anecdotiques diffusées dans nos journaux télévisés de 1949 à 2000.
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Au sommaire de notre Rétro Zap du 29 mars 2015
1949, politique des villes, politique des champs -
1970, vous avez dit "
conseiller général" ? -
2000, Mayotte,
Parité "homme-femme" -
1988, deux candidats pour une seule
affiche -
1970, des
conseillers généraux appréciés des maires -
1994, le
Parti d'en Rire -
1973, le vote du
budget -
1992, tous mobilisés -
1960,
Algérie, 1ères élections cantonales -
1988, des micros récalcitrants -
1964, qui sont ces candidats ? -
1985, les "Rois du gags".
Images tirées des archives télévisuelles de l'INA (Institut National de l'Audiovisuel)
23 Mars 1949 : Politique des villes, politique des champs
Le sujet, diffusé fin Mars, laisse présager un changement de politique des
conseils généraux. Autrefois orientés vers les
zones rurales, les programmes développés au cours de la dernière campagne électorale des cantonales semblent mettre la priorité sur les villes.
6 Mars 1970 : Vous avez dit "conseiller général" ?
Des
électeurs sont interrogés dans la rue sur les prochaines élections cantonales. Quand certains sont callés sur le sujet, d’autres avouent ne pas connaître l’objet du scrutin où le rôle des
conseillers généraux. Une dame, déstabilisée par sa méconnaissance dans le domaine, se demande même si finalement on ne pourrait pas s’en passer.
24 Octobre 2000 : Mayotte - Parité "homme-femme"
Dans le département de
Mayotte en outre-mer, l'
islam, religion dominante, n'est pas un obstacle à l'application de la nouvelle loi française sur la
parité des hommes et des femmes en politique. A Boueni, une association pour la promotion de la femme mahoraise, milite pour convaincre les
femmes de se porter candidates aux élections municipales et cantonales.
16 Septembre 1988 : Deux candidats pour une seule affiche
Dans le
canton de Ouistreham, dans le département du Calvados,
deux candidats, l'un de gauche et l'autre de droite, figurent ensemble sur la
même affiche. Ils ont décidé de dénoncer avec humour, une politique "politicienne" qui commence à atteindre les institutions locales. Prétextant qu’une route à construire n’est ni de gauche ni de droite, ils font campagne conjointement pour un seul siège de conseiller général.
3 Mars 1970 : Des conseillers généraux appréciés des maires
Les 23 et 30 septembre 1970, les électeurs vont se rendre aux urnes pour le
scrutin des
cantonales. Les
candidats élus prendront leur fonction au sein des
conseils généraux. Leurs charges et leurs responsabilités sont vastes (logement, certaines dépenses de l’éducation nationale, les adductions d’eau, l’électrification, l’aide sociale…) Ils sont très appréciés des maires qui reconnaissent avoir plus de relations avec les conseillers généraux qu’avec les députés.
20 Mars 1994 : Le Parti d'en Rire
A Villeneuve-sur-Lot, dans le Lot-et-Garonne, Anne Carpentier se réjouit des résultats des
élections cantonales.
Candidate du
Parti d’en Rire dans trois circonscriptions, elle a obtenu des scores plutôt surprenants : 7%, 7.5% et surtout 13 % des suffrages dans le fief du président du conseil général du Lot-et-Garonne et ancien ministre, Jean-François Poncet.
3 Février 1973 : Le vote du budget
Les
conseillers généraux élus lors des
élections cantonales, votent, au cours de la deuxième session de leur assemblée, le
budget. Il va déterminer la vie du département pour l'année et par voie de conséquence, le montant des impôts locaux pour chaque ménage.
14 Mars 1992 : Tous mobilisés
A quelques semaines du
scrutin électoral, les nombreux employés des services administratifs de Châlons-sur-Marne sont mobilisés. Ils s’attelent, avec humour, à la préparation et à l’envoi des enveloppes contenant les diverses professions de foi des candidats aux futures élections.
29 Mai 1960 : Algérie, 1ères élections cantonales
Les
élections cantonales en
Algérie, souhaitées par le général De Gaulle, se sont déroulées le 29 mai 1960. Malgré les menaces du FLN, les tentatives d’intimidation et la multiplication des actes terroristes, le
scrutin a pu être organisé. Le taux de participation moyen de 55% annoncé à l’époque pour certaine circonscription, n’était pas une généralité. Dans certaines autres, la proportion des abstentionnistes a été très importante comme à Sétif où elle a dépassé les 90%.
17 septembre 1988 : Des micros récalcitrants
Un présentateur de télévision nous dirait "Ce sont les aléas du direct !". Pour
Michel Rocard, il s’agit d’une situation cocasse, vécu et partagé avec son auditoire. Le 17 septembre 1988, en pleine
campagne électorale pour les
cantonales, le 1er ministre français se trouve aux prises avec des micros récalcitrants. Un moment d’humour et de décontraction avant d’aborder des problèmes plus sérieux.
11 mars 1964 : Qui sont ces candidats ?
Alors qu’aujourd’hui nous parlons de mettre un frein au cumul des mandats et insistons sur la nécessité du renouvellement de la classe politique, dans les années soixante le discours était orienté vers la "stabilité" des
élus. Mais qui étaient-ils, ces
conseillers généraux qui collectionnaient les mandats pendant des dizaines et des dizaines d’années ? Les gens du cru, des personnalités bien connus du canton, parmi lesquelles nous retrouvions le vétérinaire, le médecin ou l’instituteur…
9 mars 1985 : Les Rois du gags
En pleine campagne électorale pour les
cantonales,
Michel Serrault est l’invité du journal d’Antenne 2. Le comédien, venu faire la promotion du dernier film de Claude Zidi "
Les Rois du gag", rebondit sur cette actualité largement développée au cours du journal. Il lance une alerte aux téléspectateurs pour éviter tous risques de confusion. Précisant que le film "
Les Rois du gag" concerne un film au cinéma et qu’il ne s’agit en aucun cas de politique, ce que certains auraient pu croire.