De plus en plus de polices municipales se dotent d'armes à feu, une tendance qui s'est accentuées après les attentats de janvier. Libération se réjouit que l'on surveille enfin les loyers à Paris. Le Figaro se méfie de l'idée de François Hollande de prélever l'impôt à la source.
Depuis quelques mois c’est la course à l’armement dans les polices municipales, affirme le Parisien / Aujourd'hui en France. Après les attentats de janvier et la mort d’un agent, de plus en plus de communes équipent leurs policiers d’armes à feu. Marseille et Metz en font partie. Ce n’est pas une affaire de camp politique car le ministère de l’Intérieur va mettre à disposition 4000 armes déclassées de la police nationale.
"Enfin une mesure de gauche" : Libération félicite et pique en même temps le gouvernement avec cette annonce : les loyers parisiens vont être placés sous surveillance. La nouvelle direction donnée est importante et doit se généraliser, car le rappelle Laurent Joffrin dans son édito : "en une ou deux décennies la hausse des loyers a raboté comme jamais le pouvoir d’achat des Français".
Le Figaro lui, s’interroge sur un serpent de mer qui resurgit, celui du prélèvement à la source de l’impôt. Par essence le journal se méfie d’une mesure de gauche qui concerne des taxes. Il note aussi que l’entrée en vigueur aurait lieu en 2018, après la prochaine présidentielle.
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L'union fait la force. En difficultés financières, notamment du fait de la baisse des dotations de l'Etat, trois communes de l'Aube ont décidé de ne plus en faire qu'une, rapporte l'Est-Eclair. La fusion prendra effet au premier janvier prochain, et permettra d'avoir une meilleure assise budgétaire. La baisse des subventions a de multiples conséquences, sur la culture notamment, mais aussi concernant le patrimoine. A Chambon dans le Cher, une église est menacée, raconte France 3 Centre.
Elus et vignerons se réjouissent dans le Midi Libre que la loi Evin ait été écornée à l'Assemblée nationale. Dans toutes les régions où l'on produit beaucoup de vin c'est la satisfaction, comme en Franche-Comté, selon la station régionale de France 3.
Le coup de force des chauffeurs de taxi contre les conducteurs d'Uber à lire dans Nice Matin. A Saint-Jean-Cap-Ferrat ils n'ont pas hésité à se faire passer pour des clients pour ensuite forcer un conducteur à se rendre à la gendarmerie. A Nantes les chauffeurs de taxi ont préféré bloquer les transports en commun pour se faire entendre, selon France 3 Pays-de-la-Loire.