Important incendie dans le quartier Chorier-Berriat de Grenoble

Ce mercredi 18 juin, une colonne de fumée a envahi le ciel de Grenoble. Un incendie s'est déclaré dans le quartier Chorier-Berriat, dans un bâtiment désaffecté avec propagation à la toiture d'un immeuble. 6 "squatteurs" étaient recherchés. Vers 22 heures, les secours se voulaient plus rassurants. 

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A l'angle de la rue d'Alembert et de la rue Raspail, le feu a pris vers 18h50 dans un ancien bâtiment du Greta Sud Isère, qui servait autrefois à la formation des jeunes menuisiers. En 2012, cet immeuble abandonné avait été vidé de ses squatteurs, puis muré. L'incendie a très rapidement progressé, pour s'en prendre à la toiture d'un immeuble d'habitation mitoyen d'où 9 personnes ont été évacuées.

IMAGES de Fiona Legroux

Une soixantaine de pompiers sont alors mobilisés avec 8 lances. 


A 20 heures, les secours étaient toujours dans l'incapacité de dire si d'autres personnes se trouvaient à l'intérieur de l'ancien squat. Depuis quelques temps, des riverains avaient remarqué la présence de 6 personnes, dont des enfants, dans le secteur. Ils avaient visiblement repris possession des lieux, après avoir rouvert des accès par le toit.


A 21 heures, en raison de la présence éventuelle de bouteilles de gaz dans le squat et de foyers secondaires, les pompiers avaient encore du mal à évoluer dans cette partie. Une brigade cynophile venait d'arriver pour poursuivre les recherches.

Eric Piolle, maire de Grenoble, les traits tendus, discutait avec les sapeurs inquiets. 


A 21h40, Eric Piolle se voulait plus rassurant: "selon les secours, il y a peu de chance de trouver quelqu'un dessous." Une capitaine de police de la brigade de nuit estimait également l'hypothèse d'une présence humaine comme "relativement peu probable". Aucune piste n'est privilégiée quant à la mise à feu.

A 22 heures, l'équipe cynophile entrait en action. Son périmètre sera relativement réduit, dans un premier temps, l'incendie n'étant pas totalement maîtrisé dans l'enceinte de l'ancien Greta. 

A 22h20, les chiens font temporairement demi-tour, en raison de fumées toxiques. L'équipe de déblaiement devra donc intervenir en premier, elle en aura sûrement pour une bonne partie de la nuit. Les grandes échelles sont rentrées, ce qui fait penser à un incendie en passe d'être circonscrit. 

   >>> Lire aussi : Pas de victimes dans le violent incendie de Grenoble

Mystérieux contexte 

Alertés par une épaisse fumée, des habitants du quartier se sont massés aux abords du lieu du sinistre. Certains expliquaient que le bâtiment du Greta devait faire l'objet d'une démolition, le 28 juin prochain. Un promoteur souhaitant ériger un nouvel immeuble. Un conflit existerait d'ailleurs entre ce promoteur et des résidents du quartier. De là à imaginer un acte criminel, il n'y a qu'un pas que des observateurs osaient franchir sous le coup de l'émotion. 
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