Le directeur qui a reconnu les faits, a été mis en examen pour "viols aggravés, agressions sexuelles sur mineurs de 15 ans et acquisition et détention d'images pédopornographiques", ce mercredi 25 mars en début d'après-midi.
On sait aujourd'hui que la garde à vue a été compliquée, que le directeur d'école de 45 ans n'a avoué qu'après 24 heures d'audition. Il a fallu pour cela lui présenter les témoignages retranscrits des enfants, "glaçants" ont dit ceux qui les ont lus. Il avait sous les yeux non seulement les explications détaillés de ses actes, décrits avec des mots d'enfants, mais aussi ceux de jeunes témoins. Ses jeux pornographiques aurait débuté dès septembre, et se seraient répétés régulièrement. Des séances "d'atelier du goût" filmées mais dont les vidéos ont été finalement effacées par l'auteur. Aux enquêteurs, il a expliqué avoir agi sous l'emprise "d'une addiction".
Jean-Yves Coquillat, procureur de la République de Grenoble, a simplement expliqué que l'enseignant "regrettait ce qu'il avait fait et qu'il s'expliquerait en temps voulu". Le professeur des écoles, déjà condamné en 2008 à six mois de prison avec sursis pour pédopornographie, encourt 20 ans de réclusion criminelle.
Alors qu'il était mis en examen pour viols à Grenoble et placé sous mandat de dépôt, les 28 enfants de sa classe étaient entendus à Villefontaine par la Brigade de Protection des Mineurs.
Récit Jordan Guéant
Pour l'heure, neuf plaintes correspondant à deux garçons et sept filles âgés de 6 à 7 ans, tous scolarisés dans la classe du directeur, ont à ce jour été enregistrées par la justice.