Après l’attentat meurtrier du 14 juillet à Nice, le maire EELV de Grenoble est revenu sur les mesures à mettre en place après cet événement ainsi que sur l'état d'urgence qu’il estime incapable d'empêcher ce genre de drame.
"Nous sommes prêts à mettre en place des mesures que nous discuterons avec la préfecture", a déclaré Éric Piolle, le maire de Grenoble, au lendemain de l’attaque terroriste qui a fait au moins 84 morts. "Il faut d’abord se demander quel est le risque, même si le format des attaques est très divers", a-t-il poursuivi, sachant que le festival Cabaret frappé se déroule en ce moment au coeur de la ville.
Le président de la République François Hollande a annoncé ce vendredi la prolongation de trois mois de l’état d’urgence, qui devait initialement s’achever le 26 juillet. Une prolongation que ne devrait pas voter le parti d’Éric Piolle, comme l’a fait comprendre le secrétaire national d'EELV David Cormand. "Il faut adapter notre stratégie plutôt que de penser que des logiques sécuritaires, qui épuisent nos forces, peuvent être une réponse suffisante", estime le maire de Grenoble.
Interview réalisée par Xavier Schmitt et Vincent Habran