Le Portugal l’a emporté dimanche 10 juillet en finale de l’Euro 1 but à 0 après prolongations. Si les Portugais de Grenoble ont laissé exploser leur joie, quelques échauffourées ont aussi été à déplorer.
Il est 23h45. Après un match très disputé, l’Équipe de France s’incline 1 but à 0 après les prolongations face à une solide équipe du Portugal. Il n’y aura donc pas, pour les Bleus, de quatrième trophée majeur après la victoire à l’Euro en 1984 et 2000 et la Coupe du monde de 1998.
Pourtant, jusqu’au coup de sifflet final, les supporters français à Grenoble y croyaient dur comme fer, malgré l’inquiétude qui se lisait sur leur visage au terme du temps réglementaire.
89e minute, 0-0, inquiétude à #Grenoble #FRAPOR pic.twitter.com/59XiIWuBtH
— France 3 Alpes (@f3Alpes) 10 juillet 2016
Tout était pourtant réuni. C’était écrit. Les Bleus devaient gagner, surtout après la sortie de la star portugaise Cristiano Ronaldo, quelques instants avant la demi-heure de jeu. Tout le monde y croyait. Même les toutous grenoblois.
À #Grenoble, #Ronaldo est encore là ou presque #Euro2016Finale pic.twitter.com/uuMjtZVCxF
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Mais il n’en a rien été. La faute à un but d’Eder (109e), l’avant-centre portugais du LOSC, qui d’une frappe lointaine est venu tromper Hugo Lloris et laisser Grenoble et ses habitants bien silencieux.
Dès la fin du match, les fans se sont empressés de quitter les terrasses qu’ils avaient investies pour assister à une finale dont le résultat ne faisait pourtant pour eux guère de doute.
À Saint-Martin-d’Hères, où une association de supporters du Benfica Lisbonne avaient ouvert ses portes pour accueillir les fans de la Seleçao, les Portugais ont laissé exploser leur joie, fêtant leur victoire dans une atmosphère très bon enfant.
À Saint-Martin-d'Hères, les Portugais fêtent leur victoire #FRAPOR #Grenoble pic.twitter.com/IOWRNps2jz
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Reportage de Joëlle Ceroni, Jordan Guéant et Mélanie Ducret
Caillassage, feu d'artifice et défilé de quads
À quelques kilomètres de là, dans le centre-ville de Grenoble, l’ambiance était un peu différente et s’est réchauffée assez rapidement. Pour encadrer les supporters qui s’étaient retrouver à l’angle des cours Berriat et Jean Jaurès, les forces de l’ordre s’étaient déployées en nombre.Elles ont alors pu assister à un feu d’artifice improvisé à quelques mètres de leur position et à un défilé de scooters et de quads sur les rails du tram, avant se faire caillasser.
La police a alors répliqué en faisant usage de gaz lacrymogène avant que tout ce petit monde n’entame un jeu du chat et de la souris pendant une bonne demi-heure.
Une fête gâchée pour nombre de Portugais qui n’ont pas pu pleinement célébrer leur victoire.