Mardi 20 septembre, dans la matinée, deux frères ont été interpellés par les forces de l'ordre, à Grenoble et Meyzieu (Rhône). Soupçonnés d'apologie du terrorisme, l'un d'eux est également suspecté de surfer régulièrement sur des sites prônant le djihad, d'après nos confrères du Dauphiné Libéré.
Ce mardi, lors d'une opération menée par la PJ de Grenoble et la BRI de Lyon, deux frères âgés de 17 et 19 ans ont été arrêtés pour apologie du terrorisme, d'après nos confrères du Dauphiné Libéré.
Connus de la justice pour une affaire d'outrage sur des gardiens de la paix, les deux jeunes étaient suivis depuis plusieurs semaines par les services départementaux spécialisés. Ils étaient surveillés après s'être fait remarqués lors d'une audience du tribunal correctionnel, où ils auraient tenu des propos haineux laissant supposer une radicalisation.
Des messages postés sur leurs murs Facebook
Lors d'une enquête menée par la police judiciaire, des messages faisant l'apologie du terrorisme et des groupes engagés dans le djihad, ont été découverts sur leurs "murs" de leurs comptes Facebook.
Dans son article 421-2-5, le code pénal indique: "le fait de provoquer directement à des actes de terrorisme ou de faire publiquement l'apologie de ces actes est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 € d'amende. Les peines sont portées à sept ans d'emprisonnement et à 100 000 € d'amende lorsque les faits ont été commis en utilisant un service de communication au public en ligne."
Selon la jurisprudence, une page Facebook fait partie intégrante de l'espace public, contrairement à la messagerie privée. Dans ce cas, la jurisprudence reconnaît comme apologie du terrorisme les propos tenus en public.
L'aîné des deux frères a été interpellé dans un établissement de réinsertion à Meyzieu, dans le Rhône. Il a été placé en garde à vue et comparaitra ce jeudi devant le tribunal correctionnel de Grenoble.
Le plus jeune, interpellé en Isère, a également été placé en garde à vue. Une information judiciaire devrait être ouverte ce jeudi par le parquet, qui a requis un mandat de dépôt à l'encontre du mineur.